L’ Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID) fête ses 30 ans…

Le communiqué de l’ACID

Depuis trente ans, les cinéastes de l‘ACID – Association du cinéma indépendant pour sa diffusion– s’emploient à diffuser les films qu’ils soutiennent sur l’ensemble du territoire, considérant que chacun·e doit avoir accès à toute la diversité du cinéma indépendant. Arpenteurs infatigables des salles, amoureux de la rencontre avec les spectateur·ice·s, nous croyons que les films que nous découvrons valent d’être partagés et défendus auprès de toutes et tous et qu’il n’y a pas de public meilleur ici qu’ailleurs. Depuis trente ans, nombre de réalisateur·ice·s, confirmé·e·s depuis, ont ainsi vu leurs premiers films soutenus par l’ACID et amenés dans les salles des plus petites villes, des plus petits villages, avec la même exigence et la même ambition que dans une métropole. Quoi de plus naturel, donc, que de proposer à nos ami·e·s de l’ADRC -Agence nationale pour le développement du cinéma en région- d’établir une programmation qui célèbre trente ans de découvertes, et que celle-ci puisse parcourir le territoire, entre retrouvailles et nouvelles rencontres ?
Pascale Hannoyer & Clément Schneider, co-président.e de l’ACID

Les films de la rétrospective

À​ la vie, à la mort ! de Robert Guédiguian (Diaphana)
Les Apprentis de Pierre Salvadori (Les Films du Losange)
Y’aura t’il de la neige à Noël ? de Sandrine Veysset (Carlotta Films)
Haut les cœurs ! de Solveig Anspach (Diaphana)
Beau travail de Claire Denis (Splendor)
La Traversée de Sébastien Lifshitz (Ad Vitam)
Le Temps des grâces de Dominique Marchais (Capricci)
Entre nos mains de Mariana Otero (Diaphana)
La Bataille de Solférino de Justine Triet (Shellac)
La Jeune fille sans mains de Sébastien Laudenbach (Shellac)

L’association « Passeurs d’images » change de nom

L’un des objectifs de Territoires et Cinéma étant de favoriser le rôle des collectivités dans la « formation à l’image » du jeune public, notamment à travers leurs compétences dans le domaine de l’éducation… nous soutenons cette démarche.

Le nouveau nom et le nouveau logo de la structure qui coordonne les dispositifs d’éducation à l’image ont été dévoilés lors de ses Rencontres nationales à Clermont-Ferrand. A cette occasion « l’Archipel des lucioles » vient de publier un communiqué expliquant sa démarche.

Rappelons que cette association a pour mission d’assurer la coordination nationale des dispositifs d’éducation aux images (Maternelle au Cinéma, École et Cinéma, Collège au cinéma, Passeurs d’images), de l’opération Des cinés, la vie !
Centre de ressources et de mise en réseau, l’association L’Archipel des lucioles a pour mission de fédérer et d’animer le réseau des acteurs de l’éducation aux images qui œuvrent prioritairement en direction des publics jeunes et des publics les plus éloignés des pratiques cinématographiques.

Le Communiqué
(source l’Archipel des Lucioles)

Se choisir un nom n’est jamais chose aisée
Dans un des premiers éditos des Rencontres nationales que nous organisions, nous vous associions coordinateur·rices des dispositifs, enseignant·es, éducateur·rices et partenaires institutionnels à des Lucioles.
Nous entendions par-là que pour s’égarer sans se perdre, les enfants, les jeunes, les élèves, ont besoin de balises, de lumières à suivre.
En 1975, Pier Paolo Pasolini publie un célèbre article où les lucioles apparaissent comme la métaphore d’une société révolue qui éclairait le monde tel un veilleur de nuit avec les derniers scintillements d’une civilisation, celle d’une culture qui allait être dévorée par la société du spectacle.
Les puissantes lumières du pouvoir anéantissent les lueurs survivantes du contre-pouvoir. Les lucioles symbolisent l’innocence perdue.
Dans un texte plus récent, Survivance des lucioles, Georges Didi-Huberman conteste cette disparition. Les lucioles peuvent être aperçues par celles et ceux qui leur prêtent attention. Dans toute situation de crise, nous pouvons rester attentifs à ces trouées lumineuses qui sont des parcelles d’humanité. On note aussi la volonté du philosophe de lutter contre une certaine uniformisation de la pensée et cette idée de résistance nous interpelle forcément.
Résister, militer n’est-ce pas ce que nous faisons au quotidien depuis plus de trente ans, chacun-e à notre niveau en faisant en sorte que les élèves, les jeunes découvrent des œuvres cinématographiques dans une salle de cinéma, œuvres qu’ils n’iraient pas voir spontanément ? N’est-ce pas ce que nous faisons en proposant aux publics les plus éloignés des pratiques cinématographiques des actions liées à la pratique et à la diffusion culturelle ?
Nous sommes à même de penser que l’ensemble des professionnels du réseau peuvent être représentés par ces insectes dont la bioluminescence faiblie mais n’a pas disparu et continue de scintiller grâce à la force du collectif.
Patrick Facchinetti
Délégué général de L’Archipel des lucioles

la FNCF tire un premier bilan

Soutenue par le C.N.C cette campagne, qui a débuté le 20 octobre et se termine le 20 novembre a t’elle réellement boosté la fréquentation ?

Il semble que ce soit le cas puisque, par un communiqué du 15 novembre dernier, la FNCF (Fédération Nationale des Cinémas Français) se félicite de l’évolution positive de la fréquentation due en particulier à l’élargissement de l’offre de films pour tous les publics mais aussi à la mobilisation des professionnels et des pouvoirs publics pour cette campagne.
Le dernier paragraphe de ce communiqué souligne l’importance d’une offre diversifiée de film… ce que nous défendons aussi à Territoires et Cinéma.

Lire le communiqué sur le site de la FNCF

L. Bertinet, directeur du cinéma au C.N.C ; G. Bachy,  Président de l’AFCAE

A.F.C.A.E : élection de Guillaume Bachy.

A l’occasion de son premier édito, publié dans le Courrier Art & Essai de l’Afcae du mois de novembre, l’exploitant rend hommage au travail réalisé par son prédécesseur, mais dessine aussi la feuille de route du premier mandat qu’il vient d’entamer.
Guillaume Bachy a ainsi « présenté au conseil d’administration un projet en plusieurs axes pour cette mandature », qui en compte quatre : « développer des actions pour aider au retour des publics en salle, en valorisant les films art et essai comme une force positive de différenciation et d’éditorialisation de la programmation des salles » ; « travailler avec les distributeurs pour une meilleure adaptation aux contraintes de l’exploitation actuelle », puisque « on ne peut plus programmer en 2022 comme on le faisait en 2019 » ; « proposer des formations aux adhérent·e·s sur le modèle de celles réalisées en distanciel pendant le confinement ou celles créées par le groupe Jeune Public » ; et « échanger avec les partenaires, et particulièrement avec le CNC, sur les grands enjeux de demain pour notre secteur et sur l’indispensable soutien aux salles art et essai dans un marché de plus en plus ouvert, concurrentiel, libéral ».
Lire la suite sur le site de l’AFCAE

C.N.C : nomination de Lionel Bertinet

Dominique Boutonnat, Président du CNC, a nommé Lionel Bertinet, Directeur du cinéma, à compter du 14 novembre 2022.

Il succède à Magali Valente qui a pris ses fonctions de Conseillère technique Culture au cabinet de la Première Ministre en octobre dernier.

Lionel Bertinet a occupé différentes fonctions au CNC depuis son arrivée en 2000, notamment au sein de la direction du multimédia et des industries techniques, dont il a été Directeur adjoint de 2007 à 2010, puis au sein de la direction du cinéma à divers postes, et notamment depuis 2013 comme Directeur adjoint en charge des secteurs de l’exploitation et de la diffusion des films en salle. A ce titre, il s’est occupé du plan d’urgence du CNC aux salles de cinéma durant la crise sanitaire.

Ingénieur civil de l’Ecole des Mines de Nancy et titulaire d’une licence d’études cinématographiques, Lionel Bertinet avait commencé sa carrière professionnelle au sein d’Admical, l’Association pour le développement du mécénat d’entreprise.

« L’expérience de Lionel, acquise depuis plus de 20 ans au sein du CNC, l’a doté d’une connaissance transversale de l’ensemble de la filière, de ses problématiques et de ses interlocuteurs : sa vision et son autorité nous seront précieuses pour accompagner la transformation du secteur du cinéma dans les années à venir » déclare Dominique Boutonnat.

(source C.N.C)

Guillaume Bachy – crédit photo AFCAE

Lionel Bertinet – Crédit Photo C.N.C

Double inquiétude


Nous vous avons présenté la chronologie des médias dans notre numéro de Janvier-Février 2022.
Prévu pour une durée de 36 mois, il comportait la clause « Au bout de 12 mois suivant l’entrée en vigueur du présent accord, les parties conviennent de se rapprocher, sous l’égide du Centre national du cinéma et de l’image animée, afin de dresser un premier bilan de son application » Mais c’est sans attendre ce délai qu’une première réunion a eu lieu, qui sera suivie par une autre fin novembre et une troisième en janvier 2023. On imagine mal qu’une telle réunion n’aboutisse pas à des modifications portant sur les délais d’accès aux films pour les différents partenaires. C’est pourquoi les exploitants sont très attachés au fait de garder une période d’exclusivité nécessaire à une exploitation rationnelle. L’exemple de l’Italie montre à l’évidence que sans un dispositif de même nature que la chronologie des médias, c’est tout le cinéma qui se trouve fortement pénalisé.

Le fonds jeunes cinéphiles est le second motif d’inquiétude de nature quelque peu différente, mais qui concerne toujours les salles et leurs responsables : Ce dispositif permettait d’apporter une aide financière à des actions d’animation, de communication ou de programmation destinés à des jeunes de 15 à 25 ans, prioritairement pour des films recommandés Art et Essai. Ont été bénéficiaires de ce dispositif plus de 400 établissements. Or il n’est pas certain que le fonds soit reconduit pour l’exercice à venir, d’où l’inquiétude de l’AFCAE qui a publié un texte co-signé par des salles locales et des associations professionnelles territoriales. Voici quelques exemples d’actions telles que décrites sur le site du CNC : l’organisation de séances spéciales, animées notamment en partenariat avec des associations – un travail soutenu d’éducation au cinéma, s’inscrivant dans le prolongement de Lycéens au cinéma ou relevant du nouveau programme Etudiant au cinéma…, – l’organisation d’ateliers d’écriture, de réalisation, de montage, de doublage, de programmation… – la participation à des jurys de festivals – des concours de critiques de films – l’organisation par les jeunes de soirées, de mini-festivals – la pratique d’analyses de films… Compte-tenu des résultats du premier programme, il serait vraiment dommageable que ce dispositif ne soit pas reconduit, alors qu’il a démontré son efficacité en raison notamment du nombre élevé de salles participantes.

Pour l’heure il ne s’agit que d’inquiétudes, ne soyons donc pas pessimistes et espérons qu’au cours de négociations qui s’engagent une solution raisonnable sera trouvée afin que les salles ne connaissent pas d’autres difficultés après ce que la crise du Covid leur a fait subir.

Adapter les filières du cinéma aux enjeux environnementaux

Nous évoquions dans la rubrique « Des nouvelles du cinéma » de notre dernier bulletin En Bref les « éco-conditionnalités » des aides mises en place par le CNC dans le cadre de son travail sur la transition écologique et énergétique. Vous retrouverez ci-dessous le texte de présentation et les liens qui vous permettront d’en prendre plus amplement connaissance . Mais, nous vous engageons aussi à écouter, via le lien que vous trouverez plus bas, l’émission que France Inter a consacré au sujet avec humour et pertinence !

Le CNC poursuit le déploiement de son « Plan Action ! »

« Dès le 31 mars 2023, les producteurs d’œuvres cinématographiques (long et court métrage) et d’œuvres audiovisuelles (série et unitaire), genre de la fiction et du documentaire, devront fournir un bilan carbone des œuvres au moment de leurs demandes d’aides. Mesure la plus structurante du « Plan Action ! », elle vise à accompagner vers une transformation plus responsable, sensibiliser à l’impact environnemental des activités, aider à le réduire et de faire de l’éco-responsabilité des productions françaises un enjeu d’attractivité internationale. Les œuvres d’animation, immersives et les jeux vidéo seront concernées ultérieurement par cette obligation. »

Communiqué complet du CNC : https://www.cnc.fr/professionnels/actualites/transition-ecologique-et-energetique–le-cnc-met-en-place-une–ecoconditionnalite–de-ses-aides_1805866  

Présentation du « Plan Action ! » et dossier de presse : https://www.cnc.fr/professionnels/actualites/lancement-par-le-cnc-du-plan-action–pour-une-politique-publique-de-la-transition-ecologique-et-energetique_1490879

ZOOM ZOOM ZEN – France Inter

« PEUT-ON DECARBONER LE CINEMA ? »

Pour illustrez concrètement ce que peut représenter l’enjeu environnemental pour le cinéma, nous vous invitons à écouter l’émission « Zoom Zoom Zen »  de France Inter du 01er novembre dernier, et qui était intitulée « Peut-on décarboner le cinéma ? » : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-mardi-01-novembre-2022-2592765

Les invités : « Juliette Vigoureux consultante spécialisée dans la conception et le déploiement de stratégies durables auprès des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel. Elle a co-écrit le chapitre cinéma du rapport Décarboner la culture. Aurélien Bigot est ingénieur en géologie et a travaillé avec le CNC pour mettre sur pied le Plan d’action pour une politique publique de transition écologique et énergétique dans les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel.« 

Une mise à jour des informations sur le sujet avec humour, ce qui ne gâche rien !

En Bref Septembre-Octobre 2022

EDITO

Les difficultés rencontrées par les salles de cinéma qui peinent à retrouver leur public ne doivent pas masquer que c’est tout l’audiovisuel qui est en fait en mouvement. La notion même du film semble être à redéfinir si l’on considère qu’avec le développement des plateformes qui montrent des séries, mais aussi des «produits» qui ne sont plus présentés dans des salles de cinéma, l’image animée vient compléter le titre de ce qui demeure l’instance de régulation de toutes ces modifications.

L’appel à des états généraux du cinéma n’a peut-être pas assez fait de place à ce bouleversement du paysage audiovisuel.

Quels rôles joueront demain les plateformes dans la création de films que ne verront jamais en salle les spectateurs de cinéma ?

Et qu’en sera-t-il du reste du cinéma réglementé par un système qui repose principalement sur la TSA payée par le spectateur, et sur le soutien des Pouvoirs Publics, avec une participation relativement restreinte de la publicité.

Dans un monde où l’activité commerciale et financière est régulée par le CNC, le «nouvel» intervenant qu’est la plateforme s’est considérablement développé, proposant un nouveau mode d’accès à «l’image animée», et créant de nouveau rapport avec les spectateurs, développant en même temps un nouveau mode de financement basé sur la publicité. Allons-nous vers un système où malgré tout plateformes et salles de cinéma seront régies par une règle commune ? Ou bien y aura-t-il demain deux univers séparés, comme sont déjà séparés le monde de la télévision et celui du cinéma ? Mais cet exemple est à prendre avec précaution car la puissance financière des plateformes est sans commune mesure avec celle de la télévision.

Quant aux discussions autour de la chronologie des médias elles font bien apparaître que les préoccupations des plateformes et celles de l’industrie cinématographique ne sont pas identiques. Mais dans ce contexte orageux n’oublions pas le troisième partenaire, le spectateur, sans la participation de qui tout ceci n’aurait plus aucun sens.

Pour lire et télécharger notre lettre :
soit en ligne, sur Calaméo, en version texte pour vous en faciliter la lecture

soit ci-dessous en pdf

3ème RENCONTRES CULTURE DE LA COFAC – 21 novembre au CESE

Nous vous parlons régulièrement de la COFAC, coordination culturelle dont Territoires et Cinéma est membre fondateur.

Elle organise des rencontres triennales, et nous avons le plaisir de vous convier aux Rencontres Culture 2022.

Elles se dérouleront la journée du 21 novembre à Paris au CESE – Conseil Economique, Social et Environnemental

RENDEZ-VOUS LE 21 NOVEMBRE AU CESE POUR LES RENCONTRES CULTURE

Les Rencontres Culture 2022 sont une opportunité pour se rassembler, créer des synergies, des projets croisés et des partenariats de long terme autour de la Culture. Inscrivez-vous dès maintenant et participez à cet événement qui réunira l’ensemble des acteurs de la Culture et leurs partenaires pour réaffirmer ensemble, avec force, que la Culture est essentielle à la société et au développement humain.

Pour en savoir plus et s’inscrire : www.cofac.asso.fr/rencontres-culture-2022/

Pour tout renseignement, contactez la COFAC par mail à rencontresculture@cofac.asso.fr

UNE PRÉSENTATION PLUS COMPLÈTE PLUS BAS

PREPROGRAMME

21 novembre 2022 de 9h15 à 16h30 au CESE – Conseil économique, social et environnemental 9 place d’Iéna 75016 PARIS

LE MATIN – accueil café à partir de 9h15

Discours d’ouverture : Thierry BEAUDET, Président du CESE – Marie-Claire-MARTEL, Présidente de la COFAC – Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’état chargée de l’ESS et de la Vie Associative*

Restitution des travaux des Ateliers Culture : débat, propositions et finalisation de la rédaction d’un texte commun, animé par Jean-Karl DESCHAMPS, Président de la Commission Éducation, culture et communication et membre du Groupe des associations du CESE. Thèmes des Ateliers Culture : Territoire de culture ou culture de territoire – Pratiques croisées : sport et culture, vacances et culture, santé et culture… – Bénévoles et salariés : engagés dans un but commun – Tous acteurs de la culture

Grand témoin : François JULLIEN, philosophe, auteur de l’ouvrage Il n’y a pas d’identité culturelle, publié aux éditions de l’Herne en 2016.

Buffet déjeuner – offert

L’APRES-MIDI

Présentation : « Les pratiques numériques des associations d’art et de culture », étude réalisée par HelloAsso, en partenariat avec la COFAC.

Table Ronde : Démocratie culturelle et Charte d’Engagements Réciproques Culture : bilan et perspectives de déploiement 5 ans après l’Avis du CESE « Vers la Démocratie Culturelle » et 3 ans après la signature de la Charte entre le ministère de la Culture et la COFAC.

Discours de clôture : Marie-Claire MARTEL, Présidente de la COFAC – Rima ABDUL MALAK, Ministre de la Culture*

FIN DES RENCONTRES CULTURE 16h30

*Sous réserve

PRÉSENTATION DES RENCONTRES

RENCONTRES CULTURE 2022

A l’issue des 4 Ateliers Culture, tenus à distance entre septembre et novembre, la COFAC organise les Rencontres Culture le 21 novembre au Conseil économique, social et environnemental (CESE) à Paris. L’opportunité pour tous les acteurs de la Culture de se rassembler et de travailler collectivement au passage effectif d’une « Culture pour tous » à une « Culture avec tous ».

Rencontres Culture 2022 : Participer, Partager, Rassembler

Initiées par la COFAC en 2016, les Rencontres Culture rassemblent tous les trois ans les représentants de la société civile ainsi que politiques et institutionnels. Cet événement d’échange et de co-construction permet de créer des synergies, des projets croisés et des partenariats de long terme autour de la Culture. En 2022, les Rencontres Culture, menées par la COFAC et le CESE, réuniront l’ensemble des parties prenantes de l’action culturelle et leurs partenaires privés et publics autour de grands axes de réflexions, afin d’inventer une réponse collective aux grands enjeux de la Culture et des droits culturels dans les années à venir.

Des Rencontres Culture pensées en deux temps

Les Ateliers Culture, tenus à distance entre septembre et novembre, ont permis une réflexion approfondie autour de quatre thèmes à la croisée des grands enjeux associatifs et culturels. Avec deux réunions par atelier, ces temps d’échanges donneront lieu à une restitution et à la signature d’un texte commun en plénière.

La Plénière, organisée le 21 novembre au Conseil économique, social et environnemental à Paris, verra se succéder la restitution des Ateliers Culture et la signature d’une déclaration commune, ainsi que des présentations, des témoignages et des débats afin de mettre en commun les regards et susciter les rencontres.

Les Rencontres Culture seront l’occasion de débattre du bilan et des perspectives pour la COFAC et les associations culturelles, cinq ans après la signature de la Charte d’Engagements Réciproques avec le ministère de la Culture et trois ans après la publication de l’Avis du CESE « Vers la Démocratie Culturelle »

Lien vers le rapport :

https://www.lecese.fr/travaux-publies/vers-la-democratie-culturelle

La journée sera complétée par le témoignage du philosophe François JULLIEN autour du partage des ressources culturelles et la présentation des résultats de l’enquête commune d’HelloAsso et de la COFAC sur les «Pratiques numériques des associations d’arts et de culture».