Janvier – Février 2015

Edito

Parmi toutes les activités culturelles où interviennent amateurs et professionnels, la réalisation de court-métrages tient sans aucun doute une place particulière. Certes les chorales « amateurs » participent souvent à des spectacles professionnels, certes les participants au « Off » d’Avignon ne tirent pas leur pain quotidien de leur rôle d’acteur, mais la réalisation de courts métrages ne relève pas tour à fait de la même logique. Pour s’en convaincre il suffit d’avoir participé aux rencontres de Bourges, organisées par la Fédération Française Cinéma et Vidéo et au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, auquel nous consacrons la page suivante.

Il faut comparer ce qui est comparable, les deux manifestations n’ont pas la même importance tant au nombre de court-métrages présentés qu’aux manifestations qui les accompagnent. Par ailleurs Bourges est quasi- ment réservé aux films français sectionnés par les concours régionaux, alors que Clermont-Ferrand a une programmation internationale dont les films sont sélectionnés par des comités représentant les trois compétitions: le comité de sélection pour la compétition internationale, le comité de sélection pour la compétition « Labo » et le comité de sélection pour la compétition française. C’est cette dernière compétition qui permet une comparaison entre Clermont-Ferrand et Bourges. Et là on se rend compte qu’il n’y pas d’écarts significatifs tant au plan des thèmes traités qu’au plan technique.

A l’heure où la loi sur les pratiques amateurs attend toujours sa rédaction définitive pour être présentée à l’Assemblée Nationale, un beau sujet de réflexion pour le législateur !

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