La Rochelle 30.06 / 9.07 😉

Il n’est plus besoin de présenter LE FESTIVAL LA ROCHELLE CINÉMA – FEMA car depuis 1973, le Festival La Rochelle Cinéma (Fema) est une grande fête du cinéma, au début de l’été, avec un public nombreux et fidèle, et des films d’hier et d’aujourd’hui venus du monde entier.
Retrouvez toutes les informations (programme, billeterie… ) sur le site du Fema.

Territoires et Cinéma, comme chaque année, y sera présent et nous espérons vous y retrouver et/ou vous y rencontrer.

6ème Baromètre Flash de la COFAC : faites entendre votre voix !

Comme Territoires et Cinéma -par ailleurs membre de la COFAC- Coordination des Fédérations et Associations de Culture et de Communication
– nous vous invitons à participer à ce 6ème Baromètre.

Responsables associatifs du secteur culturel, membres ou non du réseau de la COFAC, participez au 6ème Baromètre Flash de la COFAC pour faire entendre votre voix !

Engagement des bénévoles responsables, problématiques liées à l’activité, aux adhérents et aux subventions : cette nouvelle édition vise à éclairer la situation des associations culturelles pour répondre plus efficacement à leurs besoins.

Si ce n’est pas déjà fait, participez en moins de deux minutes au nouveau Baromètre en cliquant ici.

Merci de répondre au sondage et/ou de le diffuser aux responsables associatifs culturels de votre réseau avant le 20 juin 2023 !

Vous avez déjà répondu à notre Baromètre ? Nous vous en remercions et vous invitons à continuer de le partager aux responsables associatifs de vos réseaux pour nous aider à recueillir un maximum de réponses.
La COFAC rassemble 28 fédérations œuvrant dans l’ensemble des champs des pratiques artistiques et culturelles. La COFAC permet aux acteurs associatifs de réfléchir et d’agir de manière concertée sur la place des associations, des bénévoles, des amateurs et des usagers dans l’élaboration des politiques culturelles.

Du patrimoine au spectacle vivant, de la musique au théâtre en passant par la radio ou la vidéo, la COFAC représente ainsi plus de 40 000 associations culturelles.

festival international du film social – du 2 au 4 juin – Ingré (45)


La troisième édition du festival international du film social d’Ingré se tiendra les 2, 3 et 4 juin à l’Espace Boutrouche. Quinze courts sélectionnés par un comité issu de l’association organisatrice, l’Aspac, Association de Soutien aux Projets Audiovisuels et Cinématographiques.

De beaux films en compétition, des masterclass et tables rondes de qualités, en présence d’ Alex LUTZ et Guillaume CANET !!

De même, Tom NOVEMBRE sera avec présent tout le week-end du festival pour présenter et défendre un film dans lequel il joue.

Pour prendre ses places c’est ici.

Retrouvez l’entretien et l’histoire de ce festival sur le site « magcentre »

festival du film de demain – Vierzon – 1 au 4 juin 2023

Le rendez-vous des films engagés est de retour à Vierzon.
Nouveau rendez-vous culturel dédié aux films engagés, la seconde édition du Festival du Film de Demain aura lieu du 1er au 4 juin 2023 dans la ville de Vierzon (Ciné Lumière).
Premier festival à proposer dans une même sélection des longs-métrages de fiction sans distinction du schéma de production ou de diffusion, le Festival du Film de Demain ambitionne de créer un lieu d’expression pour des cinéastes engagés et de mettre la lumière sur les sujets qui façonnent notre société et son avenir.

La première édition qui avait eu lieu en 2022 avait réuni près de 4 000 spectateurs.

Après Corinne Masiero en 2022, c’est Mathilde Seigner qui présidera cette seconde édition. Comédienne incontournable, Mathilde occupe une place toute particulière dans le cœur des Français.

Programmation et informations pratiques à retrouver sur le site du festival.

RAPPORT DE LA COMMISSION DES FINANCES DU SENAT

Nous pourrions reprendre le titre du dernier numéro d’En Bref « L’AVENIR DU CINEMA A L’ETUDE », car, après la publication du rapport « Cinéma et régulation » de Bruno Lasserre, voici la parution du rapport de la Commission des finances du Sénat, rapport spécial des crédits de la mission « Médias, livre et industries culturelles ». Le rapporteur est le Sénateur LR des Hauts de Seine Roger Karouchi.

Ce rapport est publié dans le cadre du contrôle budgétaire sur le financement public du cinéma.

Pour la petite histoire signalons que le titre de chaque chapitre de ce rapport fait référence à un film.

Vous pouvez en consulter l’intégralité ou l’essentiel sur le site du Sénat

Nous reproduisons ci-après le sommaire du rapport :

L’ESSENTIEL

LES SEPT RECOMMANDATIONS DU RAPPORTEUR SPÉCIAL SUR LE FINANCEMENT PUBLIC DU SEPTIÈME ART

AVANT PROPOS REPOUSSER LA DERNIÈRE SÉANCE EN RÉORIENTANT LE  FINANCEMENT PUBLIC DU CINÉMA FRANÇAIS

I. À BOUT DE SOUFFLE ? LE CINÉMA FRANÇAIS APRÈS LA CRISE SANITAIRE

A. LE JOUR SE LÈVE : UNE REPRISE PROGRESSIVE

B. LES VISITEURS DU SOIR : L’ÉMERGENCE DES PLATEFORMES

C. LE CHOIX DES ARMES : UNE MULTIPLICITÉ D’INSTRUMENTS AU SERVICE DU FINANCEMENT PUBLIC DU CINÉMA

D. LE SALAIRE DE LA PEUR ? UN SOUTIEN MASSIF DURANT LA CRISE SANITAIRE

II. LA BELLE ÉQUIPE ? ENTRE AIDE À LA CRÉATION ET SOUTIEN À L’INDUSTRIE, L’ACTION DU CENTRE NATIONAL DU CINÉMA, DE L’IFCIC ET DE BPIFRANCE

A. L’EXERCICE DE L’ÉTAT : UN FINANCEMENT DIRECT CONCENTRÉ SUR LE CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE

B. UN AIR DE FAMILLE : LES MODALITÉS D’INTERVENTION DE L’IFCIC ET DE  BPI FRANCE .

C. LA NUIT AMÉRICAINE : FRANCE 2030, NOUVELLE ÉTAPE EN MATIÈRE DE  SOUTIEN À L’INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE ?

III. LES DISPOSITIFS FISCAUX : UNE RÈGLE DU JEU À REVOIR ?

A. PLEIN SOLEIL : DES CRÉDITS D’IMPOT DYNAMIQUES

B. CLASSE TOUS RISQUES ? LE RÔLE DES SOFICA

LISTE DES PERSONNES ENTENDUES

Notre troisième newsletter

Territoires et Cinéma, Inter Film et C.I.N.E.M.A.* sont heureux de vous faire parvenir leur troisième newsletter.
*Coordination Images Nouvelles Education Mémoire Audiovisuelle

CGR met fin au processus de vente
Dès janvier 2023 nous vous faisions part des inquiétudes du secteur nées de l’annonce de la mise en vente du réseau de salle CGR – L’ARP avait fait part à la Ministre de la Culture des inquiétudes qui se font jour à propos du rachat possible du réseau par des capitaux extra européens.
Le Film Français nous apprend, par deux articles début mai, l’arrêt de processus de vente. D’importants remaniements au sein du groupe sont annoncés, la famille Raymond s’en est en effet expliquée dans un communiqué.
Retrouvez cette analyse sur notre site…
Premier appel à contributions du CNC LAB
Par un communiqué le Centre national du cinéma et de l’image animée – CNC, a créé un organe de réflexion sur les filières de l’image animée (films, séries, documentaires, vidéos en ligne, réseaux sociaux, jeux vidéo), porteur d’une hauteur de vue académique sur les problématiques majeures qu’elles rencontrent afin d’accompagner l’évolution, en France comme en Europe, de la politique publique en leur faveur : le CNC Lab.


Pensé comme un laboratoire d’idées, à même de tisser des ponts entre le monde de la recherche et les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel et du jeu vidéo, le CNC Lab permettra de : nourrir la vision stratégique sur les secteurs concernés ; impulser de nouvelles idées et approches relatives aux missions essentielles du CNC dans un environnement en constante mutation : soutenir, promouvoir, diffuser, coopérer, réglementer, protéger, conserver et valoriser les filières de l’image animée.


Le CNC lance un appel à contributions à destination des enseignants et chercheurs en sciences humaines et sociales, sciences économiques, de l’information ou droit, français ou étrangers, sur deux thématiques choisies. 1. Quel imaginaire européen ? 2. Accès et circulation des productions locales


Lire la suite sur le site du CNC
« Crise du secteur culturel : l’urgence d’agir »
Le CESE a adopté sa résolution
Le Conseil Economique Social et Environnemental – CESE a adopté à l’unanimité cette résolution le 09 mai. Elle est ainsi présentée : « La succession de crises (sanitaire puis énergétique) et aujourd’hui l’inflation, ont constitué un marqueur de  dysfonctionnements anciens et souvent systémiques du secteur culturel et les ont aggravés. Le CESE s’est saisi de ce sujet de la culture souvent considérée comme « non essentielle » et lance aujourd’hui une alerte. »
La résolution revient notamment sur l’accumulation de difficultés et de crises (crise sanitaire et conséquences, perte d’attractivité professionnelle et des métiers en tension, modèles économiques fragilisés) et aussi sur les pratiques culturelles en cours de transformation.
Dans le cadre des auditions préparatoires, il est à noter que Richard PATRY, Président de la FNCF –  Fédération Nationale des Cinémas Français a été auditionné. Il a également été interviewé, retrouvez ici cette vidéo 
La résolution issue des débats et des auditions menées par la Commission éducation, culture et communication se  présente également par une vidéo. 
Pour en savoir plus nous vous proposons de lire le texte de cette résolution et d’en visionner la vidéo.
Inter Film communique…
En ce mois de mai marqué par un festival de Cannes qui, pour la première fois depuis des années, a considérablement réduit les quotas d’accréditations habituellement accordés aux responsables de ciné-clubs affiliés à Inter Film – à notre grande déception -, nous avons cependant la satisfaction de vous annoncer que les subventions Cofécic 2023 nous ont été accordées par le CNC, ce qui signifie que nous allons bientôt pouvoir ajouter une dizaine de titres au catalogue Rubans de rêve récemment augmenté de dix premiers films (sept acquis, trois restant en cours de négociation avec les distributeurs). Nous devrions donc être en mesure de vous proposer vingt nouveaux titres en tout dans les semaines qui viennent, dont nous vous informerons sur le site d’Inter Film et via la présente newsletter.
Circuits itinérants : La reprise se confirme !
Dans sa gazette du mois de mars « Itinérance(s) Ciné, » l’Association nationale des cinémas itinérants (ANCI) analyse et confirme que le dynamisme est de retour dans ses circuits après la crise sanitaire : « La fréquentation a plutôt mieux tenu que dans les salles fixes. »
Avec quelques enseignements, dont le développement des séances en plein air, pratiqué par 90% de la soixantaine des circuits. L’ANCI précise aussi, dans ce numéro, qu’en milieu rural la demande d’événements culturels et éducatifs dépasse l’offre et que 85% des cinémas itinérants sont fortement engagés dans des dispositifs d’éducation à l’image.
Télécharger Itinerance(s) Ciné
Inquiétudes pour le festival du court métrage
de Clermont-Ferrand
Certes les Collectivités Territoriales sont maîtresses de leurs décisions budgétaires, mais il nous semble regrettable que la décision du Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes acte une réduction telle qu’elle pourrait mettre en péril un Festival aujourd’hui reconnu comme l’un des rendez-vous incontournable du genre. C’est ce qu’exprime le Festival dans son communiqué de presse : « Cette baisse, elle menace tout l’écosystème du court métrage et plus largement de l’émergence cinématographique que notre festival et notre Marché du Film Court accompagnent depuis plus de 45 ans. C’est un maillon clé de l’industrie du cinéma française, européenne et internationale qui est touché. »
Retrouvez ici le communiqué de presse dans son intégralité 
Bruno Laserre invité de l’emission Box Office Pro
Bruno Lasserre était l’invité de l’Émission du 11 mai 2023.
Dans cet épisode, la rédaction de Box Office Pro reçoit Bruno Lasserre, ancien président de l’Autorité de la concurrence et auteur du rapport Cinéma et régulation.
Avec Marion Delique, rédactrice en chef, et Julien Marcel, directeur de la publication Boxoffice Pro.2023 © The Boxoffice Company Hébergé par Acast.

Ecouter en version audio l’intégralité de la partie « L’invité de l’émission


(Re)voir en replay sur la chaîne YouTube de Box Office Pro
« Quel avenir pour la salle de cinéma ? »
Nous vous relayons l’information de nos amis de la FNCC qui co-organisent un séminaire le mardi 23 mai durant le Festival de Cannes de 16h à18h, Terrasse du stand de la Région Sud : « Quel avenir pour la salle de cinéma ? »
Même si ce séminaire est organisé pour les adhérents de la FNCC, il nous a néanmoins semblé utile de vous en informer, car la réflexion portera sur l’investissement que poursuivent les Collectivités Territoriales dans les salles de cinéma et le rôle de ces dernières comme un enjeu de la dynamique territoriale.


Toutes les informations ici
Dans le rétro (…un tout petit peu !)
Il y a un an nous vous avions fait part dans nos publications du référendum qui allait se tenir en Suisse portant sur la Modification de la loi fédérale sur la culture et la production cinématographiques (Loi sur le cinéma, LCin). Faute de temps et de disponibilité dans nos colonnes, nous n’en avions pas fait de retour, nous réparons cela :


C’est donc l’année dernière que des partis politiques, parlant d’une loi antilibérale, ont contesté la future disposition prévoyant que les streamers, comme les chaînes de télévision le font déjà, devraient apporter une contribution pour la production Suisse de 4% sur leurs revenus locaux. Est également prévu un quota minimum de 30% d’œuvres européennes dans les catalogues des plateformes. La votation du 15 mai 2022 a confirmé la mise en place de ces dispositions, le oui l’emportant à 58,40 % (pour une participation de 40,03 %).


Il est très intéressant de consulter le dossier très complet sur le site du Conseil Fédéral. Des vidéos, très pédagogiques au demeurant, participent à la bonne compréhension des enjeux.
A voir, à lire
la cinémathèque Suisse / la cinémathèque de Toulouse
Pour rester encore un peu en Suisse, signalons le compte youtube de la Cinémathèque Suisse.


Vous y retrouverez bien sûr de très nombreuses vidéos d’intervenants, dont celle de Christophe Gauthier et Natacha Laurent.
Christophe Gauthier était intervenu lors de nos dernières rencontres de La Rochelle. Ils ont tous deux signé un livre « Raymond Borde une autre histoire du cinéma ». Raymond Borde est le fondateur de la Cinémathèque de Toulouse, avec qui nos équipes ont organisé plusieurs rencontres à Toulouse. Lors de cette intervention, ils ont exposé les rapports Cinémathèque de Toulouse / Cinémathèque Suisse par les liens forts entre Raymond Borde et Freddy Buache, ancien directeur de la Cinémathèque suisse.
ET AUSSI…
Les rencontres du cinéma indépendant
Nous vous signalons ce rendez-vous important organisé par le Syndicat des Distributeurs Indépendants à Caen et Hérouville-Saint-Clair pour trois jours de rencontres professionnelles, de films et d’échanges, du 20 au 22 juin 2023 :
« Le seul événement dédié à la distribution indépendante et ses relations avec les salles – Deux cinémas Art et Essai parmi les cinémas les plus innovants et dynamiques d’Europe – Des films indépendants inédits, des bandes-annonces, des ateliers et conférences et d’autres surprises !  Les inscriptions sont ouvertes aux professionnels du cinéma et tous professionnels intéressés par ces enjeux, ainsi qu’aux bénévoles des salles de cinéma et étudiants. Le programme détaillé et la liste des films seront dévoilés mi-mai. »
contact : rencontresdusdi@gmail.com
Plus d’informations sur le site de ces rencontres.
Palmarès « caméra des champs 2023 »
Le Festival International du Film Documentaire sur la Ruralité a tenu à Ville-sur-Yron sa 24ème édition du 4 au 7 mai 2023. France 3 Lorraine leur a consacré un reportage à retrouver ici.   Et le palmarès 2023 est là.

RAPPORT 2022 DE LA MEDIATRICE DU CINEMA

Laurence Franceschini, Médiatrice du cinéma, vient de rendre son rapport 2022.

Nous reproduisons ici son mot d’introduction, et vous pourrez retrouver l’intégralité du rapport sur le site de la médiatrice

«  Le mot du Médiateur
2022 a été une année de contrastes. Elle a commencé sous le signe de l’incertitude et s’est terminée dans un climat de confiance retrouvée, le public étant largement revenu dans les salles de cinéma et l’offre de films ayant retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire. Sera-t-elle dans quelques temps considérée comme une année charnière ?
La santé facialement recouvrée du cinéma est évidemment une excellente nouvelle, qui montre que les plateformes de vidéo à la demande ne sont pas de purs substituts aux salles de cinéma, mais elle recouvre des réalités disparates parfois difficiles à analyser.
En effet si le public est revenu dans les salles de cinéma, pas seulement pour les «blockbusters » mais aussi pour des films assimilables aux œuvres Art et Essai visant un large public, d’autres films ont rencontré de grandes difficultés de sortie sur un nombre de sites suffisant. Il est vrai que la conjonction de l’arrêt des contributions numériques, de l’assouplissement nécessaire des paramètres de la régulation pendant la crise sanitaire ainsi que le renchérissement de la facture énergétique ont conduit à un élargissement des plans de diffusion des films les plus attendus. Si cette évolution s’inscrivait dans la durée, elle serait préjudiciable à la diversité et à la vitalité de la création cinématographique.
Le cinéma, comme le dit Eric Rohmer, «ne dit pas autrement les choses, il dit autre chose » et au nom de cet «autre chose », la restauration d’une régulation modernisée, pertinente, proportionnée et juste, telle qu’elle peut résulter des propositions du rapport « cinéma et régulation» de M. Bruno Lasserre, est essentielle.
Laurence Franceschini
« 

Qui sommes nous ?

Depuis de nombreuses années, les collectivités ont montré leur intérêt pour l’activité cinématographique. Depuis les premiers élus qui ouvrirent des salles municipales au moment où de nombreux cinémas fermaient, les formes d’interventions se sont diversifiées ; les régions et les départements ont pris leur place auprès des communes. Villes et cinémas a été créé en 1989 pour favoriser le dialogue entre les élus municipaux et les professionnels de l’exploitation. C’est ce dialogue qu’il faut poursuivre aujourd’hui avec toutes les collectivités qui soutiennent la vie cinématographique et l’ensemble de la profession.

L’histoire du cinéma n’est pas un long fleuve tranquille

Le cinéma est entré dans une période de forte concentration dont les multiplexes sont l’aspect le plus visible. Ce mouvement concerne l’ensemble du domaine de la communication où naissent des géants comme Time-Warner ou Vivendi Universal présents dans le cinéma, la musique, la presse, l’édition, la télévision. Le film devient un produit dont la rentabilité est assurée par l’exploitation mais aussi de plus en plus par les ventes en vidéo ou à la télévision et celles des produits dérivés. Les stratégies commerciales sont bien connues : campagne médiatique, sortie massive dans des centaines de salles, exploitation la plus rapide possible des cassettes et des DVD.

Les multiplexes ont entraîné une augmentation globale de la fréquentation mais il est indéniable que les entrées de ces complexes se sont faites aussi en partie par captation de spectateurs. Nous ne sommes qu’au début des restructurations. Le suréquipement de certaines zones inquiète sur les conditions de la concurrence.

Les évolutions sont rapides. Le développement des télévisions numériques hertziennes et terrestres, le Cyber Cinéma comme les projets de diffusion et d’exploitation numérique des salles portent en germe de profondes modifications. La législation européenne repose les problèmes de concurrence et pourrait remettre en cause le système de financement public. Les lois élargissent le champ d’intervention des collectivités mais la justice se prononce sur l’opportunité de certaines décisions.

Devant, cette situation, les collectivités sont conduites à intervenir sous des formes multiples.

LES FORMES D’INTERVENTION DES ÉLUS

Les premières ont été des soutiens aux salles soit par le rachat d’équipements que l’exploitation privée ne pouvait maintenir, soit par des conventions avec des exploitants privés, sous forme d’achats de place pour les scolaires et les personnes âgées ou par des aides à la modernisation. Collège au cinéma puis Lycée au cinéma et Ecole au cinéma n’ont pu fonctionner que grâce aux subventions des collectivités qui parfois avaient anticipé ces dispositifs d’Etat.
D’autres collectivités ont facilité la diffusion de films, notamment pour enfants. D’autres encore, notamment les régions, se sont investies dans la production et l’accueil de tournages. Ces politiques rencontrent celles de l’Etat, la signature de conventions avec le CNC concrétise une volonté commune. Les collectivités, dans la liberté de leur choix, doivent parvenir à une cohérence de leurs interventions, entre elles et avec l’Etat, dont le rôle est tout à fait indispensable.

LES ENJEUX DE L’INTERVENTION DES ÉLUS

Les premiers élus à intervenir étaient des passionnés du cinéma qui ne se résignaient pas à voir les salles fermer les unes après les autres. Puis d’autres enjeux apparurent en terme d’aménagement du territoire et de développement économique.

Depuis les années 60, l’urbanisme s’est adapté à de nouvelles aspirations et à de nouvelles contraintes; les commerces ont été regroupés dans des zones souvent périphériques. On en connaît aujourd’hui certains « dommages collatéraux »: le déclin de centres-villes, la désertification de quartiers, notamment en banlieue, et de zones rurales. Beaucoup d’élus ? et d’habitants ? veulent aujourd’hui un développement plus harmonieux. La salle de cinéma peut y contribuer. Un cinéma est un lieu de convivialité, d’animation et de rencontre dans les banlieues ou les zones rurales. Les opérations Un été au cinéma l’ont bien montré. La lumière du cinéma n’éclaire pas que l’écran, elle anime aussi la ville. De nouveaux métiers peuvent aussi naître autour de l’animation des salles.

Selon le mot attribué à André Malraux, le cinéma est un art et une industrie. Son impact est aussi économique. C’est ce qui incite des régions et des départements, voire quelques villes à apporter leur soutien à la production. Cette aide prend diverses formes : financement ou constitution d’associations ou de sociétés prenant des parts dans les sociétés de production. Des mesures spécifiques sont également prises pour faciliter l’accueil des tournages remboursement de frais engagés, accueil des professionnels etc.

L’aide à la production, outre l’impact qu’elle peut avoir sur l’image d’une région, contribue à l’implantation, la sauvegarde ou au développement des industries liées à l’image.

Parfois les impératifs économiques vont à l’encontre des objectifs culturels. Villes et cinémas s’était prononcé, non contre les multiplexes, mais pour le maintien d’un cinéma indépendant. La défense de « I’exception culturelle » n’est pas un réflexe de repli sur soi. La diversité est une richesse dans le domaine artistique comme dans bien d’autres. La vitalité et la pluralité nécessaires nous permettent non seulement de maintenir un cinéma national de qualité mais aussi de connaître les cinématographies étrangères. Le succès récent de films français montrent que c’est aussi une aspiration de nombreux spectateurs.
A coté de la production industrielle, il y a place pour un cinéma de création, d’expression des pluralités et des différences. Mais cela n’est possible qu’avec la volonté de préserver un réseau vivant et diversifié, tant dans la production que dans la distribution et l’exploitation.

L’apport d’autres regards, d’autres préoccupations ne peuvent qu’enrichir. Dans un monde où le spectacle est une référence centrale, il n’est pas inutile d’apprendre, notamment aux jeunes, à lire une image, à décrypter la complexité du rapport entre l’image, le son, le mouvement.
La formation du spectateur est bien un enjeu de citoyenneté.

LES DÉFIS D’AUJOURD’HUI

Territoires et Cinéma tient à affirmer son attachement :
– à la diversité du cinéma et au maintien d’un cinéma indépendant garant de cette diversité, de la production à l’exploitation à la salle de cinéma comme lieu irremplaçable de rencontre au principe de l’exception culturelle qui permet de ne, pas traiter le cinéma comme une simple marchandise mais comme l’expression de cultures à la réglementation qui protège le cinéma et au système de financement par la redistribution sous formes d’aides automatiques et sélectives d’une part des revenus de l’exploitation ; au principe de libre administration des collectivités et à la possibilité pour elles de développer des politiques de soutien au cinéma : production, diffusion, exploitation.

Territoires et Cinéma se donne pour objectifs :

– de favoriser le dialogue entre les élus et les professionnels du cinéma afin d’aboutir notamment a une meilleure cohérence des aides
-de favoriser l’information des élus par l’organisation de colloques ou des rencontres plus personnalisées
– d’être un partenaire du C.N.C., des associations d’élus, des organisations professionnelles du cinéma, des associations culturelles…

Dès aujourd’hui, des thèmes de réflexion apparaissent comme prioritaires :
– la complémentarité des interventions des collectivités entre elles et avec l’État ;
– le rôle des collectivités dans la « formation à l’image » du jeune public, notamment à travers leurs compétences dans le domaine de l’éducation ;
– les conséquences de l’arrivée du numérique dans le cinéma;
la place du cinéma dans le développement économique, la politique de la ville, l’animation des zones rurales…
– la prise en compte et le soutien à apporter aux projets des réseaux de salles, tant régionaux que départementaux.

pour nous contacter : territoires.et.cinema@gmail.com

SOMMAIRES DES REVUES CINEMA MAI 2023

SO FILM

Sommaire de SOFILM mai 2023 : https://sofilm.fr/sommaire-magazine/sofilm-97-100-producteurs/

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CAHIERS DU CINEMA

Sommaire des CAHIERS DU CINEMA Mai 2023 : https://www.cahiersducinema.com/boutique/produit/mai-2023-n798/

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POSITIF

Sommaire de Positif mai 2023 : https://revue-positif.com/img/cms/sommaire.pdf