Voir la bande annonce de ce film qui est sorti en salles le 19 juin 2019.
Source CNC
Voir la bande annonce de ce film qui est sorti en salles le 19 juin 2019.
Source CNC
Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a trop de films en salles, mais, ce qui est inédit, c’est que des voix s’élèvent pour critiquer la qualité même des œuvres, relève Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».
Ce qu’en pense l’AFCAE (Association Française des Cinémas Art et Essai) :
« Quand on veut tuer son chien… » : Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage… surtout s’il est en bonne santé. En forçant le trait, c’est ce qui arrive au cinéma français en général et au Centre National du Cinéma dans plusieurs articles de la presse généraliste nationale. Une petite musique libérale lancinante et insistante égratigne le secteur.
Prenons la dernière tribune de Michel Guerrin, publiée dans Le Monde datée du samedi 15 juin, et titrée « Nombre de films ne sont-ils pas peu vus parce qu’ils sont médiocres ? ».
Dans sa conclusion, le journaliste se félicite du million de spectateurs en salle promis au film Parasite, en pointant néanmoins que les qualités de la Palme d’Or sont justement celles qui manquent à certains films français. « Voilà un film inclassable, attractif et complexe à la fois, qui croise les genres et qui est d’une force plastique sidérante. N’est-ce pas cet alliage qui manque souvent au cinéma français ? ». Effectivement, si l’on compare la plupart des films à la Palme d’Or, on risque de constater qu’ils sont moins bons. On peut aussi relever, après Roland Garros, que la plupart des joueurs de tennis sont décevants sur terre battue, comparés à Rafael Nadal.
Plus sérieusement, puisque l’on parle du Festival de Cannes, on glissera au passage que la Corée du Sud aura tout de même attendu 72 ans avant de décrocher sa première Palme d’Or. Et surtout que le cinéma français fait excellente figure au palmarès : Grand Prix à Mati Diop pourAtlantique, coproduction franco-belgo-sénégalaise ; Prix de la mise en scène aux frères Dardenne pour Le Jeune Ahmed, coproduction franco-belge ; Prix du scénario à Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu ; Prix du jury (ex æquo) à Ladj Ly pour Les Misérables ; mention spéciale à Elia Suleiman pour It Must Be Heaven, coproduction franco-palestinienne ; Caméra d’Or à Nuestras Madres, coproduction franco-belgo-guatemaltèque ; Grand Prix de la Semaine de la Critique à Jérémy Clapin pour J’ai perdu mon corps ; Label Europa Cinemas à Nicolas Pariser pour Alice et le maire et j’en passe. Hors Palme d’Or, le cinéma français fait une razzia au palmarès avec des œuvres variées, inspirées, pour beaucoup excellemment écrites, et l’on fait la fine bouche ? C’est tout bonnement incompréhensible. La quasi-totalité des titres ne sont pas encore sortis en salles, mais on peut être confiant sur leur accueil public. Et si Parasite va rencontrer un tel succès en salle en France, c’est AUSSI parce qu’il a reçu la Palme du plus grand festival de cinéma du monde et qu’il est soutenu par un parc de salles au public exceptionnellement cinéphile. Nous signalons au passage, que contrairement à ce que dit l’article précité, le public des films d’auteur* résiste nettement mieux que celui des films grand public (en particulier pour les titres américains en 2018).
Faut-il une énième fois le rappeler ? Le cinéma français est champion européen toutes catégories : fréquentation, parc de salles, production. Par sa politique de coproduction, il est le poumon du cinéma d’auteur international. C’est le résultat d’un système ancien, solide, cohérent sur l’ensemble de la filière, maintes fois copié. Alors pourquoi désigner un verre à moitié vide quand il est aux trois quarts plein ? La critique ici se concentre sur la surproduction de films et la question de son éventuelle corrélation avec l’argent public. Deux terrains bien dangereux. Michel Guerrin parle de la « prolifération » des œuvres. Un terme étonnement négatif pour parler de production culturelle. Oui, il y a beaucoup de films, oui beaucoup d’entre eux ne touchent pas leur public en salles. Mais quelques éléments pour relativiser ce constat : l’exploitation publie TOUS SES CHIFFRES (y compris les mauvais) quand les autres diffuseurs ont plutôt tendance à ne parler que des bons et des moins bons voire à ne rien communiquer du tout (cf les plateformes) ; la forte production aboutit à une véritable diversité qui est nécessaire au renouvellement des talents, un système dont la rentabilité est à penser sur le long terme : en 2009, l’allemande Maren Ade n’enregistre que quelques milliers d’entrées avecEveryone Else et atteint pourtant plus de 300 000 entrées sept ans plus tard avec Toni Erdmann. Peut-on dire que Everyone Else était un échec ? Artistiquement, ce fut une réussite, économiquement, c’était une étape indispensable dans la carrière de l’autrice. Ce temps de mûrissement des talents, cette nécessaire diversité sont de moins en moins audibles dans les médias, sur la scène politique et dans les stratégies industrielles. On touche ici, justement, à la pertinence de l’intervention publique, qui, dans l’esprit, vient compenser les logiques économiques à court terme qui peuvent faire fi des enjeux culturels.
On lit, toujours dans le même article précité, que s’il y a « prolifération »des œuvres, hypothèse, ce ne serait pas « sans lien » avec l’abondance d’argent public. S’il y avait moins d’argent public, il y aurait effectivement sans doute moins de films, pour le vérifier il suffit de jeter un coup d’œil sur les productions italiennes, allemandes, espagnoles, britanniques, japonaises… Est-ce que, pour autant, leur production est de meilleure qualité ? Non, loin s’en faut. Nous sommes tout de même ahuris qu’un quotidien national de référence pose comme hypothèse crédible la baisse de l’intervention publique pour dynamiser un secteur culturel. C’est sans doute un signe des temps qui intervient quelques jours après la publication d’un rapport parlementaire signé par la députée Marie-Ange Magne (LREM) et quelques jours avant le renouvellement du poste de Présidente du CNC. Un CNC, qui « a plutôt bien fonctionné pendant soixante-dix ans » (sic) mais que la députée Marie-Ange Magne ne considère pas comme suffisamment transparent, qu’il faudrait contrôler un peu plus et, enfin, dont il faudrait plafonner les ressources même si les taxes perçues venaient à augmenter avec notamment « la nécessité de redéterminer les caractéristiques de la vie d’une œuvre cinématographique dont l’aboutissement n’est peut-être plus nécessairement la sortie en salles ». Une formulation bien abusive : cela fait des décennies que la salle n’est pas « l’aboutissement » de la diffusion mais sa première étape, ce qui est notoirement différent. Franck Riester, ministre de la Culture, a contesté point par point cette analyse, et l’on peut s’en féliciter. Mais il demeure une impression tenace : malgré tous les succès que le cinéma français peut enregistrer, il arbore, comme un stigmate, les marques du vieux monde. André Malraux et Jack Lang sont des références mais c’est le passé ! Côté nouveau monde, où en est le projet emblématique de la campagne présidentielle annoncé par Françoise Nyssen comme une « révolution », je veux parler du Pass Culture ? Rappel, l’objectif est de donner aux jeunes de 18 ans une belle somme pour consommer de la culture sans pour autant financer et développer la transmission du goût, de l’envie et de la curiosité. Dit autrement, mettre du carburant à une voiture dont la courroie de transmission n’a pas encore été vérifiée. Il y a deux ans, le gouvernement annonçait à terme 800 000 Pass à 500 euros. Soit 400 millions d’euros : plus de la moitié du budget du CNC, tous secteurs confondus (audio-visuel et cinéma) ! Deux ans après l’élection de 2017, 12 000 jeunes détiennent le Pass Culture, soit 1,5% de la classe d’âge. En 1948, deux ans après la création du CNC, le fonds de soutien était créé dans le cadre des accords Blum-Byrnes. Apprenti-sorcier besogneux et donneur de leçons, le nouveau monde a encore à apprendre des méthodes et de l’esprit du passé.
François Aymé
Président de l’Association Française des Cinémas Art et Essai
*En 2018, les films recommandés art et essai représentent 21,5% du marché contre 19,5 en 2017. Source : Rentrak.
L’histoire telle qu’on la trouve sur internet :
« La famille Chamodot est fantasque et inclassable. Bernard, le père, un peu doux-dingue, fait vivre tout le monde dans une caravane, et la mère, Annie teint les cheveux de son fils Émile en blond, parce que, paraît-il, il est plus beau comme ça !!! Quand Pauline, la fille du lycée dont Émile est amoureux, l’invite à Venise pour les vacances, l’adolescent est fou de joie. Seul problème, et de taille, les parents décident de l’accompagner avec leur caravane, pour un voyage aussi rocambolesque qu’initiatique. »
L’adaptation théâtrale de ce roman avait visiblement été très saluée. Ni lectrice du roman, ni spectatrice de la pièce, j’ai découvert un film qui m’a séduite. Les ingrédients sont communs à bien des histoires où la différence sociale entre deux familles est prétexte à des situations tragi-comiques. Mais peu de films du genre nous amène à nous intéresser à la situation comme si les événements arrivaient à des gens que l’on connaît réellement et que l’on aime bien. Une véritable empathie naît grâce à l’interprétation de Benoit Poelevoorde et de Valérie Bonneton, parents aimants, parents s’aimant.
Helie Thonnat, qui joue leur fils Emile, donne le change face à ces deux comédiens. Il est plus jeune et moins connus de nous que Vincent Lacoste lorsque ce dernier était confronté à Benoit Poelevoorde et à Gérard Depardieux dans « Saint-Amour », mais il occupe tout autant la place qui lui est offerte, cela mérite d’être salué.
Mais tous ceux qui composent cette comédie sont justes, et le film ne tombe pas dans la facilité.
Chanson au générique de fin, Serge Reggiani « Venise n’est pas en Italie »…a (re)découvrir sur le site l’INA !
https://www.ina.fr/video/I07120259/serge-reggiani-venise-n-est-pas-en-italie-video.html
Céline Recchia
« Qu’est-ce que c’est que cette histoire à la mords moi ! »…tel est le commentaire entendu dans la salle à la fin du film ! Certes je ne partage pas cet avis, mais pourtant…
Drôle, le film l’est certainement, sur fond de critique sociale, qui justifie l’action de chacun des protagonistes d’ailleurs. Si l’ensemble et intelligemment ficelé, avec des acteurs au jeu humain plausible, un certain grotesque vraiment plaisant dans la première partie décrédibilise malgré tout la situation dramatique finale. A mon sens, la bascule entre réalité et extravagance ne se fait pas aussi bien que dans « Pulp Fiction », autre Palme d’or.
Car finalement c’est à se demander si le film ne souffre pas plus de la Palme que d’autre chose. Car on passe un très bon moment, avec ce film emmené, amusant et prenant, mais dont on ne peut pas s’empêcher de se demander tout au long, si, malgré une réalisation brillante, il était normal qu’il est enlevé le trophée…
Mais ne vous découragez-pas avec ce genre de considérations, et découvrez-le, cela ne reste que mon avis et à l’entendre, ce n’était pas l’avis de toute la salle !
Céline Recchia
Notre rencontre de La Rochelle se tiendra le 04 juillet sous forme d’un déjeuner débat
Nous souhaitons échanger avec vous sur le débat qui traverse la profession aujourd’hui et qui porte sur le fait de savoir si une œuvre qui ne sera pas montrée dans une salle de cinéma peut être de même nature qu’un film «traditionnel».
Donc, jusque-ici, lorsqu’on parle de culture cinématographique on ne parle que des films qui ont été montrés dans des salles d’exploitation cinématographique.
Qu’en est-il et qu’en sera-t-il des œuvres réalisées pour d’autres types d’écrans ?
Ce débat a des incidences économiques mais il a aussi de fortes résonnances culturelles.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de ce texte dans l’Edito d’En Bref : https://territoires-cinema.fr/2019/05/31/la-lettre-en-bref-mai-juin-2019/
Renseignements pratiques et inscription en nous écrivant :
– par mél : villes.et.cinemas@wanadoo.fr
– par courrier : Territoires et Cinéma
3 rue du Maine 75014 Paris
(Merci de cette inscription préalable, nécessaire à l’organisation, le nombre de place étant limité. Dès réception de celle-ci, nous vous indiquerons les renseignements pratiques)
« Les images sont comme des mots pour les jeunes aujourd’hui » résume Benoît Labourdette, cinéaste, lorsque l’Observatoire des Politiques Culturelles l’a interwievé sur un état des lieux du rapport des jeunes à l’image.
Qu’est-ce qui a changé entre la culture de l’image des adultes et celle des jeunes nés après les années 2000 ?
source : site de l’Observatoire des Politiques Culturelles
En savoir plus sur Benoît Labourdette : Clic ici
Dans un rapport adopté le 28 mai dernier, la section éducation-culture-communication du Conseil économique, social et environnemental (CESE) appelle l’Etat et les collectivités locales à réinvestir le champ de l’éducation populaire.
Ce rapport est a rapprocher de la signature de la Charte d’engagements réciproque entre la Ministre de la Culture et la COFAC * (dont la Présidente est membre du Bureau du CESE) et dont Territoires et Cinéma est membre (fondateur et membre du Bureau).
* COFAC : Coordination des Fédérations et Associations de Culture et de Communication
#MeeToo, My Love par Stéphane Delorme
Un autre cinéma américain par Stéphane Delorme
Oakland, nouvelle place forte ? par Joachim Lepastier
Les moyens de la lutte entretien avec Boots Riley – par Nicholas Elliott
Les cibles d’A24 entretien avec Daniel Katz & David Fenkel – par Nicholas Elliott
Un cinéma local entretien avec Richard Brody – par Nicholas Elliott
Où est passé le cinéma indépendant ? 20 inédits, signés Andrew T. Betzer, Andrew Bujalski, Bo Burnham, Josephine Decker, Robert Eggers, Ted Fendt, Robert Greene, Danielle Lessovitz, Alex Ross Perry, Dan Sallitt, Emma Tammi, Olivia Wilde, S. Craig Zahler, David et Nathan Zellner
Congés filmés entretien avec Dan Sallitt – par Nicholas Elliott
Le jeu des Zellner entretien avec David & Nathan Zellner – par Joachim Lepastier
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Que sont-ils devenus ? Ari Aster – Azazel Jacobs – Evan Glodell – Adam Leon – Matthew Porterfield – Anna Rose Holmer – Jeremy Saulnier – Benh Zeitlin – Chloé Zhao
Fantômes de la société coréenne entretien avec Bong Joon-ho – par Stéphane du Mesnildot
Billets cannois Résistances – Un festival à l’heure – Les autres vies des femmes – Police et sous-marins – Interrogatoires – L’injonction à regarder – Peintures – Langue natale – Paraboles – Magie disparaissante – La Seleçao brésilienne – Palmarès – Éclats cannois
Le Daim de Quentin Dupieux – par Jean-Sébastien Chauvin
Mon premier film entretien avec Quentin Dupieux – par Joachim Lepastier
Contre ton cœur de Teresa Villaverde – par Jean-Sébastien Chauvin
Une admiration pour les optimistes entretien avec Teresa Villaverde – par Jean-Sébastien Chauvin
Buñuel après L’Âge d’or de Salvador Simó – par Thierry Méranger
La Femme de mon frère de Monia Chokri – par Cyril Béghin
Être vivant et le savoir d’Alain Cavalier – par Florence Maillard
The Dead Don’t Die de Jim Jarmusch – par Vincent Malausa
Zombie Child de Bertrand Bonello – par Thierry Méranger
Les Particules de Blaise Harrison – par Joachim Lepastier
Notes sur d’autres films Avengers : Endgame (Anthony & Joe Russo) – Bixa Travesty (Claudia Priscilla & Kiko Goifman) – Charlotte a 17 ans (Sophie Lorain) – Le Jeune Ahmed (Luc & Jean-Pierre Dardenne) – Lune de miel (Élise Otzenberger) – Piranhas (Claudio Giovannesi) – Les plus belles années d’une vie (Claude Lelouch) – Un havre de paix (Yona Rozenkier) – Yves (Benoît Forgeard)
Festival Courtisane à Gand, politique et analogique + entretien avec Stoffel Debuysere
Salle L’Aquarium à Lyon
Rencontre Gombrowicz et le cinéma, rencontre avec Rita Gombrowicz + document
École La Zine Eskola de San Sebastian
Blu-ray Les châteaux de la cruauté (White Zombie de Victor H. Halperin & Le Chat noir de Edgar G. Ulmer)
DVD Murnau, aurore (La Marche dans la nuit de Friedrich Wilhelm Murnau & Le Rail de Lupu Pick)
Notes DVD Diario di un maestro de Vittorio De Seta / Leto de Kirill Serebrennikov
Festival Udine, capitale du cinéma asiatique
Festival Nyon, la communauté et ses marges
Festival Vingt ans de musique de film à Aubagne
Nouvelles du monde
Disparitions Peggy Lipton, Doris Day, Anémone, Jean-Pierre Marielle, John Singleton
Brisseau, en son exil par Jean-Sébastien Chauvin
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La femme sans kimono
Hors-cadre. Pas prévu que le grand film politique à Cannes soit signé Bong Joon-ho. Dans Parasite, il met en scène les rapports entre dominants et dominés et livre la meilleure allégorie de la lutte des classes 2019. Explications.
Entretien. Il ne fait pas partie de l’aristocratie bankable des hommes d’action. Malgré ça, le comédien écossais a gagné les faveurs du grand public dans X-Men, mais aussi Split et Glass. Alors, un autre Hollywood est-il possible pour les acteurs libres comme McAvoy ?
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Entretien. L’actrice, césarisée cette année pour Jusqu’à la garde, remonte le fil de ses débuts où se croisent la joyeuse bande de Radio Nova au Pizza Pino de Châtelet, celle de NTM à La Chapelle et au milieu, pas mal d’heures de cours de théâtre.
Reportage. Quintessence de la comédie romantique des années 90, Coup de foudre à Notting Hill a 20 ans. Idéalisé au cinéma, le quartier Notting Hill a connu un processus de gentrification évident et attire désormais des cohortes de touristes. De quoi faire passer le goût du romantisme ?
Couverture. Ce n’était pas forcément une évidence au départ, mais Uma Thurman a traversé trois décennies de cinéma comme son personnage légendaire de Kill Bill : en vengeresse pied au plancher, assumant sans ciller sa grande taille et son statut d’icône féministe. De retour dans une série Netflix (Chambers), elle peut regarder dans le rétro et faire un premier point d’étape. What did you expect ?
Rencontre. Avec Yves, Benoît Forgeard s’attaque de front à l’angoissante question des intelligences artificielles. Entretien exclusif, en tandem avec la star du film, un frigo intelligent.
Table-ronde. À l’écran, on les dépeint soit comme de grands justiciers qui défendent des nobles causes, soit comme des voyous carburant au whisky d’après minuit et à la blonde sans filtre, survolant leurs dossiers jusque très tard dans la nuit… Cinq avocats pénalistes montent à la barre pour plaider le vice de forme entre fiction et réalité.
Interview. Récemment, on a croisé sa bonne tête sur scène en solo mais aussi au cinéma chez Éric Judor (Problemos) ou Quentin Dupieux (Au poste!), même s’il se fiche un peu de faire carrière. Ce qui ne l’empêche pas d’en avoir gros sur la patate dès qu’il s’agit de discuter comédie française…
Reportage. Pour les Portoricains, la comédie musicale phare reste controversée. En cause, les stéréotypes véhiculés par le film, ses « Brown faces », ses accents surjoués, ses paroles méprisantes… Alors que Steven Spielberg prépare un remake, rencontre avec des insulaires qui ne souhaitent qu’une chose : que les clichés restent de l’histoire ancienne.
La culture, ce n’est pas seulement des dépenses publiques, c’est aussi un investissement qui rapporte. C’est ce que montrent Xavier Hollandts, professeur de Stratégie et Entrepreneuriat, Kedge Business School, et Daniela Borodak, Professeur d’économie et stratégie, Groupe ESC Clermont, dans un article publié par « The Conversation.com » le 13 mai dernier.
Quand France 3 Centre-Val de Loire s’intéresse au « Cinéma Les Carmes », cinéma indépendant art et essai d’Orléans, qui fête ses 20 ans d’existence cette année.
Situé dans l’hypercentre, le cinéma Les Carmes est un acteur majeur de la scène culturelle Orléanaise.
France 3 propose de revenir sur ce qui font les forces de ce cinéma Art et Essai ainsi que sur son histoire.