APRÈS UN PARCOURS INEDIT EN SALLES,
LE FILM AUZAT L’AUVERGNAT
(RECOMMANDÉ « ART ET ESSAI » PAR L’AFCAE)
(RECOMMANDÉ « ART ET ESSAI » PAR L’AFCAE)
Ce film danois de Gustave Möller fut assurément la meilleure surprise de l’été. L’histoire est celle d’un policier, solitaire et rustre, travaillant au central des urgences téléphoniques. Recevant l’appel d’une femme en détresse qui vient d’être kidnappée, il fait appel à son sens de la déduction et à son intuition pour tenter de la localiser. Le spectateur apprendra en même temps que lui que les apparences peuvent s’avérer trompeuses.
Pour son premier film, le réalisateur signe là un huis-clos captivant, respectant l’unité de lieu et de temps, qui va crescendo et qui repose sur son interprète principal – Jakob Cerdegren – parfait en policier combattant ses propres démons et qui veut se racheter après une bavure. Toutes les émotions passent sur le visage buriné et très expressif du comédien.
En dépit de quelques invraisemblances scénaristiques, ce suspense psychologique rappelle que la suggestion, qui naît de l’économie de moyens, peut s’avérer tout aussi efficace que la surenchère d’effets.
Cet exercice de style prenant évoque, sans le copier,oTrente minutes de sursis, le premier film de Sydney Pollack.
Événement
Guide de voyage : 60 pages pour explorer la planète
Une carte du monde
Italie : Rome, Bologne, Turin, Toscane, Venise, Naples, Sicile, Capri
Espagne, Portugal, Grèce
Angleterre, Irlande, Suède
Arménie, Israël
France : Paris, La Seine, Nord, Sud, Alpes
Afrique
La Réunion, Inde, Corée, Japon
États-Unis : New York, San Francisco, Los Angeles
Brésil, Argentine
Cahier critique
Au poste ! de Quentin Dupieux – par Joachim Lepastier
Ouvrir l’œil et le bon entretien avec Quentin Dupieux – par Joachim Lepastier
L’Île au trésor et Contes de juillet de Guillaume Brac – par Camille Bui
Traits d’union entretien avec Guillaume Brac – par Camille Bui & Stéphane Delorme
Zama de Lucrecia Martel – par Nicolas Azalbert
Paul Sanchez est revenu ! de Patricia Mazuy – par Jean-Philippe Tessé
Un petit bout de France entretien avec Patricia Mazuy – par Jean-Philippe Tessé
La Saison du diable de Lav Diaz – par Cyril Béghin
La musique de l’âme entretien avec Lav Diaz – par Joachim Lepastier
BlacKkKlansman de Spike Lee – par Nicholas Elliott
L’Empire de la perfection de Julien Faraut – Stéphane Delorme
Ultra Rêve de Caroline Poggi et Jonathan Vinel, Yann Gonzalez et Bertrand Mandico – par Joachim Lepastier
Notes sur d’autres films Caniba (Verena Pavel & Lucien Castaing-Taylor) – Dark River (Clio Barnard) – Dogman (Matteo Garrone) – Fleuve Noir (Erick Zonca) – Il se passe quelque chose (Anne Alix) – Mary Shelley (Haifaa al Mansour) – Le monde est à toi (Romain Gavras) – Paranoïa (Steven Soderbergh) – Le Poirier sauvage (Nuri Bilge Ceylan) – Sans un bruit (John Krasinski) – Silent Voice (Naoko Yamada) – The Strange Ones (Christopher Radcliff, Lauren Wolkstein) – Trois Contes de Borges (Maxime Martinot) – Under the Silver Lake (David Robert Mitchell) – Une pluie sans fin (Dong Yue)– Woman at War (Benedikt Erlingsson)
Journal
Festival À Taipei, des fenêtres ouvertes sur l’Asie + entretien avec Wood Lin
Inédit La Belle d’Arunas Žebriunas : astre pâle
Reprise Laura nue de Nicolò Ferrari : trouver Laura
Reprise A Brighter Summer Day d’Edward Yang : une adolescence à Taïwan
Festivals L’arrivée du train en gare de Cosquín,
Festivals Tui : révélations brésiliennes en Galice
DVD Lisboa Crónica Anedótica de José Leitão de Barros / Hello Happiness : 10 courts métrages de Marie Losier
Livres La Voix manquante de Frédérique Berthet / Devant mes yeux le désert de Shuji Terayama
Cinéma en plein air
Manifeste
Flamme par Caroline Poggi / Jonathan Vinel, Yann Gonzalez et Bertrand Mandico
BD
Misfits par Luz
Jacques Audiard
7 Les Frères Sisters
Western des origines
Jean-Dominique Nuttens
10 Entretien avec Jacques Audiard
Un conte dans le style
southern gothic
Philippe Rouyer et Yann Tobin
Lee Chang-dong
17 Burning
La vérité de l’absence
Alain Masson
19 Entretien avec Lee Chang-dong
La réalité visible et la réalité
invisible
Michel Ciment et Hubert Niogret
Debra Granik
23 Leave No Trace
Mettre ses pas dans les pas
de ses pairs
Emmanuel Raspiengeas
26 Entretien avec Debra Granik
La marge ne peut qu’offrir
de nouvelles perspectives
Michel Cieutat
LES FILMS
32 Sofia
de Meryem Benm’Barek
Denitza Bantcheva
34 Whitney
de Kevin Macdonald
Hubert Niogret
35 Thunder Road
de Jim Cummings
Ariane Allard
36 Mission : Impossible – Fallout
de Christopher McQuarrie
et Détective Dee : La légende
des rois célestes
de Tsui Hark
Adrien Gombeaud
37 De chaque instant
de Nicolas Philibert
Dominique Martinez
38 Shéhérazade
de Jean-Bernard Marlin
Nicolas Bauche
39 L’amour est une fête
de Cédric Anger
Philippe Rouyer
40 Mademoiselle de Joncquières
d’Emmanuel Mouret
Nicolas Bauche
de A à Z
NOTES SUR LES FILMS
41 Arythmie
Au poste !
Bonhomme
Le Cercle littéraire de Guernesey
Climax
Destination Pékin
Dovlatov
Filles du feu
Have a Nice Day
Les Indestructibles 2
Invasion
Ma fille
Mary Shelley
Mes frères
Moi et le Che
O grande circo mistico
Paul Sanchez est revenu !
Photo de famille
Première Année
Searching
Silent Voice
Skyscraper
Sur la plage de Chesil
Trois Contes de Borges
Tulip Fever
Tully
Les Yeux de la parole
VOIX OFF
52 Sur John Garfield
Abraham Polonsky
BLOC-NOTES
56 Juin au cimetière
La mort aux trousses
Éric Derobert
CHANTIER DE RÉFLEXION
59 La parole en suspens
L’acteur de cinéma muet en France
Noël Herpe
SHINSUKE OGAWA
& OGAWA PRO
65 La révolution-Ogawa
Élise Domenach
AMIR NADERI
66 Jusqu’à l’excès…
Amélie Galli
HOMMAGES
68 Paul Louis Thirard
Une esquisse d’autobiographie
70 Lucian Pintilie
La nécessité d’interroger l’Histoire
Michel Ciment
72 Stanley Cavell
Les murs de Jéricho
Élise Domenach
RÉTROSPECTIVE
74 Les films de Pierre Sauvage
Se tenir debout face aux vents
de l’histoire
Ophir Levy
NOTES FESTIVALIÈRES
76 Annecy 2018 :
42e
Festival international
du film d’animation
La Rochelle 2018 :
46e
Festival international du film
NOTES DE LECTURE
79 Glissements progressifs du réel
Radici. L’Italie au miroir de son
cinéma, volume 2. Entre déclin,
transition et renaissance. Les
années 1980-2000
Journal de bord d’un tournage
inachevé. Le dernier film
de Théo Angelopoulos
Du parti pris des lieux dans le
cinéma contemporain
Les Frères Coen. 30 ans de films
cultes
Delphine Seyrig, une vie
SÉLECTION DVD
82 Coffrets Rainer Werner Fassbinder
Vol. 1 et 2
Dieu seul le sait
Le Barbare et la Geisha
Les Aventures de Tom Pouce
Valmont
Chicago
Les Portes de la nuit
Les amoureux sont seuls au monde
La Vérité sur Bébé Donge
Visages, villages
Happy End
LE CINÉMA
RETROUVÉ
86 Pascal Thomas
La nostalgie durera toujours
Jean-Dominique Nuttens
88 JSA – Joint Security Area
Géopolitique de l’amitié
Nicolas Geneix
LA RÉVOLUTION FRANÇAISE
AU CINÉMA
92 Un peuple et son roi
Le nouveau soleil du peuple
Pierre Eisenreich
94 Entretien avec Pierre Schœller
La Révolution n’est pas encore
cicatrisée
Fabien Baumann et Bernard Génin
98 Fraternité ?
Révolution française, cape et épée,
tradition feuilletonesque
Christian Viviani
102 38 images de l’ADN d’un peuple
Georges Mourier
106 Rêveries révolutionnaires
au féminin
Points de vue sur la Révolution
française dans Lady Oscar
Oriane Sidre
109 … et 80 ans plus tôt, La Marseillaise
Olivier Curchod
112 L’Anglaise et le Duc
Le sexe et l’effroi : pour une
érotique de la Terreur
Louise Dumas
114 Versailles, château de Dame Tartine
Vincent Amiel
Italie : Rome, Bologne, Turin, Toscane, Venise, Naples, Sicile, Capri
Espagne, Portugal, Grèce
Angleterre, Irlande, Suède
Arménie, Israël
France : Paris, La Seine, Nord, Sud, Alpes
Afrique
La Réunion, Inde, Corée, Japon
États-Unis : New York, San Francisco, Los Angeles
Brésil, Argentine
Cahier critique
Au poste ! de Quentin Dupieux – par Joachim Lepastier
Ouvrir l’œil et le bon entretien avec Quentin Dupieux – par Joachim Lepastier
L’Île au trésor et Contes de juillet de Guillaume Brac – par Camille Bui
Traits d’union entretien avec Guillaume Brac – par Camille Bui & Stéphane Delorme
Zama de Lucrecia Martel – par Nicolas Azalbert
Paul Sanchez est revenu ! de Patricia Mazuy – par Jean-Philippe Tessé
Un petit bout de France entretien avec Patricia Mazuy – par Jean-Philippe Tessé
La Saison du diable de Lav Diaz – par Cyril Béghin
La musique de l’âme entretien avec Lav Diaz – par Joachim Lepastier
BlacKkKlansman de Spike Lee – par Nicholas Elliott
L’Empire de la perfection de Julien Faraut – Stéphane Delorme
Ultra Rêve de Caroline Poggi et Jonathan Vinel, Yann Gonzalez et Bertrand Mandico – par Joachim Lepastier
Notes sur d’autres films Caniba (Verena Pavel & Lucien Castaing-Taylor) – Dark River (Clio Barnard) – Dogman (Matteo Garrone) – Fleuve Noir (Erick Zonca) – Il se passe quelque chose (Anne Alix) – Mary Shelley (Haifaa al Mansour) – Le monde est à toi (Romain Gavras) – Paranoïa (Steven Soderbergh) – Le Poirier sauvage (Nuri Bilge Ceylan) – Sans un bruit (John Krasinski) – Silent Voice (Naoko Yamada) – The Strange Ones (Christopher Radcliff, Lauren Wolkstein) – Trois Contes de Borges (Maxime Martinot) – Under the Silver Lake (David Robert Mitchell) – Une pluie sans fin (Dong Yue)– Woman at War (Benedikt Erlingsson)
Journal
Festival À Taipei, des fenêtres ouvertes sur l’Asie + entretien avec Wood Lin
Inédit La Belle d’Arunas Žebriunas : astre pâle
Reprise Laura nue de Nicolò Ferrari : trouver Laura
Reprise A Brighter Summer Day d’Edward Yang : une adolescence à Taïwan
Festivals L’arrivée du train en gare de Cosquín,
Festivals Tui : révélations brésiliennes en Galice
DVD Lisboa Crónica Anedótica de José Leitão de Barros / Hello Happiness : 10 courts métrages de Marie Losier
Livres La Voix manquante de Frédérique Berthet / Devant mes yeux le désert de Shuji Terayama
Cinéma en plein air
Manifeste
Flamme par Caroline Poggi / Jonathan Vinel, Yann Gonzalez et Bertrand Mandico
BD
Misfits par Luz
LA RÉVOLUTION FRANÇAISE AU CINÉMA
Critique du film Burning de Lee Chang-Dong et entretien avec le réalisateur
Critique du film Les Frères Sisters de Jacques Audiard et entretien avec le réalisateur
Critique du film Leave No Trace de Debra Granik et entretien avec la réalisatrice
Abraham Polonsky sur John Garfield.
Une réflexion sur La parole en suspens – L’acteur de cinéma muet en France
Un retour sur les films Pascal Thomas
et sur la période intimiste de JSA – Joint Security Area.
SOFILM n°63
Debra Granik
L’école de Luc Besson
Ron Perlman
Jacques Audiard
22. Ron Perlman
Hors Cadre. À 68 ans, le New-Yorkais Ron Perlman connu pour ses rôles de méchant ne dit « jamais non à une bagarre ». Qu’il s’agisse de Twitter, du cinéma américain et même de Donald Trump.
26. L’école de Luc Besson
Story. Au départ, la grande utopie de Luc Besson : une école de cinéma gratuite, socialement mixte, domiciliée dans la prestigieuse Cité du cinéma. Après seulement cinq ans, l’École de la Cité ferme… jusqu’à nouvel ordre. Ceux qui ont vécu entre ces murs livrent leur réalité.
32. Jim Cummings
Portrait. En un film, Thunder Road, il fait une irruption pétaradante dans le petit commerce du cinéma indé américain. Non content de pousser la « dramédie » dans ses retranchements, il prodigue aussi ses conseils aux jeunes cinéastes sans modération.
36. Les cinéastes russes contre Poutine
Enquête. Ces dernières années, l’arrestation de Kirill Serebrennikov et d’Oleg Sentsov, et la grève de la faim de ce dernier, ont suscité une véritable levée de boucliers à grand renfort de pétitions adressées à Vladimir Poutine. La nouvelle politique culturelle du Kremlin est-elle largement cinéphobe ?
44. Kyle MacLachlan
Couverture. Identifié à l’agent Dale Cooper, reconnu comme une icône, mais jamais devenu l’égal d’un George Clooney, d’un Tom Hanks ou d’un Brad Pitt. Ni même un grand acteur de cinéma, ainsi va la vie de muse de David Lynch. Un an après le nouveau voyage à Twin Peaks.
66. Jacques Audiard
Blind test. Avec Les Frères Sisters, Audiard sort un des meilleurs westerns de l’année. Pourtant, quand il est question de parler de cette mythologie « made in USA », il l’avoue sans fausse modestie : « Je ne sais pas si j’ai ma place là-dedans. »
72. James Baldwin
Bonnes feuilles. Un an après le succès de I Am Not Your Negro, voilà que sort un livre inédit en France, Le diable trouve à faire, dans lequel Baldwin raconte son rapport au cinéma et le rôle qu’il a pu jouer dans ses prises de conscience progressives des questions de race et de classe.
76. Debra Granik
Rencontre. Elle était apparue comme la manifestation d’un cinéma US doté d’une conscience de classe avec l’impeccable Winter’s Bone. Sept ans ont passé depuis ce coup de semonce et Debra Granik revient avec Leave No Trace. Et si cette femme de conviction était tout simplement la dernière cinéaste insoumise ?
80. Bulgarie: il était une fois dans l’Est
Reportage. Avant la chute de l’URSS en 1989, les studios Nu Boyana, à Sofia, servaient d’écrin à l’industrie du cinéma soviétique. Mais depuis leur rachat par une société californienne, les fresques patriotiques ont laissé la place aux blockbusters américains. Ceux qui ont vécu l’avant et l’après Expendables 3 racontent.
84. Anatahan
Légende. Grand film maudit, déroutant … Les qualificatifs pour évoquer Anatahan ne manquent pas. Il suffit d’imaginer les ingrédients épicés de l’aventure : un von Sternberg en fin de carrière et en roue libre. Un producteur japonais. Un fait divers publié dans Life. Une île. Une femme. Un tas de soldats japonais qui vont s’entretuer pour elle.
22. Ron Perlman
Hors Cadre. À 68 ans, le New-Yorkais Ron Perlman connu pour ses rôles de méchant ne dit « jamais non à une bagarre ». Qu’il s’agisse de Twitter, du cinéma américain et même de Donald Trump.
26. L’école de Luc Besson
Story. Au départ, la grande utopie de Luc Besson : une école de cinéma gratuite, socialement mixte, domiciliée dans la prestigieuse Cité du cinéma. Après seulement cinq ans, l’École de la Cité ferme… jusqu’à nouvel ordre. Ceux qui ont vécu entre ces murs livrent leur réalité.
32. Jim Cummings
Portrait. En un film, Thunder Road, il fait une irruption pétaradante dans le petit commerce du cinéma indé américain. Non content de pousser la « dramédie » dans ses retranchements, il prodigue aussi ses conseils aux jeunes cinéastes sans modération.
36. Les cinéastes russes contre Poutine
Enquête. Ces dernières années, l’arrestation de Kirill Serebrennikov et d’Oleg Sentsov, et la grève de la faim de ce dernier, ont suscité une véritable levée de boucliers à grand renfort de pétitions adressées à Vladimir Poutine. La nouvelle politique culturelle du Kremlin est-elle largement cinéphobe ?
44. Kyle MacLachlan
Couverture. Identifié à l’agent Dale Cooper, reconnu comme une icône, mais jamais devenu l’égal d’un George Clooney, d’un Tom Hanks ou d’un Brad Pitt. Ni même un grand acteur de cinéma, ainsi va la vie de muse de David Lynch. Un an après le nouveau voyage à Twin Peaks.
66. Jacques Audiard
Blind test. Avec Les Frères Sisters, Audiard sort un des meilleurs westerns de l’année. Pourtant, quand il est question de parler de cette mythologie « made in USA », il l’avoue sans fausse modestie : « Je ne sais pas si j’ai ma place là-dedans. »
72. James Baldwin
Bonnes feuilles. Un an après le succès de I Am Not Your Negro, voilà que sort un livre inédit en France, Le diable trouve à faire, dans lequel Baldwin raconte son rapport au cinéma et le rôle qu’il a pu jouer dans ses prises de conscience progressives des questions de race et de classe.
76. Debra Granik
Rencontre. Elle était apparue comme la manifestation d’un cinéma US doté d’une conscience de classe avec l’impeccable Winter’s Bone. Sept ans ont passé depuis ce coup de semonce et Debra Granik revient avec Leave No Trace. Et si cette femme de conviction était tout simplement la dernière cinéaste insoumise ?
80. Bulgarie: il était une fois dans l’Est
Reportage. Avant la chute de l’URSS en 1989, les studios Nu Boyana, à Sofia, servaient d’écrin à l’industrie du cinéma soviétique. Mais depuis leur rachat par une société californienne, les fresques patriotiques ont laissé la place aux blockbusters américains. Ceux qui ont vécu l’avant et l’après Expendables 3 racontent.
84. Anatahan
Légende. Grand film maudit, déroutant … Les qualificatifs pour évoquer Anatahan ne manquent pas. Il suffit d’imaginer les ingrédients épicés de l’aventure : un von Sternberg en fin de carrière et en roue libre. Un producteur japonais. Un fait divers publié dans Life. Une île. Une femme. Un tas de soldats japonais qui vont s’entretuer pour elle.
22. Ron Perlman
Hors Cadre. À 68 ans, le New-Yorkais Ron Perlman connu pour ses rôles de méchant ne dit « jamais non à une bagarre ». Qu’il s’agisse de Twitter, du cinéma américain et même de Donald Trump.
26. L’école de Luc Besson
Story. Au départ, la grande utopie de Luc Besson : une école de cinéma gratuite, socialement mixte, domiciliée dans la prestigieuse Cité du cinéma. Après seulement cinq ans, l’École de la Cité ferme… jusqu’à nouvel ordre. Ceux qui ont vécu entre ces murs livrent leur réalité.
32. Jim Cummings
Portrait. En un film, Thunder Road, il fait une irruption pétaradante dans le petit commerce du cinéma indé américain. Non content de pousser la « dramédie » dans ses retranchements, il prodigue aussi ses conseils aux jeunes cinéastes sans modération.
36. Les cinéastes russes contre Poutine
Enquête. Ces dernières années, l’arrestation de Kirill Serebrennikov et d’Oleg Sentsov, et la grève de la faim de ce dernier, ont suscité une véritable levée de boucliers à grand renfort de pétitions adressées à Vladimir Poutine. La nouvelle politique culturelle du Kremlin est-elle largement cinéphobe ?
44. Kyle MacLachlan
Couverture. Identifié à l’agent Dale Cooper, reconnu comme une icône, mais jamais devenu l’égal d’un George Clooney, d’un Tom Hanks ou d’un Brad Pitt. Ni même un grand acteur de cinéma, ainsi va la vie de muse de David Lynch. Un an après le nouveau voyage à Twin Peaks.
66. Jacques Audiard
Blind test. Avec Les Frères Sisters, Audiard sort un des meilleurs westerns de l’année. Pourtant, quand il est question de parler de cette mythologie « made in USA », il l’avoue sans fausse modestie : « Je ne sais pas si j’ai ma place là-dedans. »
72. James Baldwin
Bonnes feuilles. Un an après le succès de I Am Not Your Negro, voilà que sort un livre inédit en France, Le diable trouve à faire, dans lequel Baldwin raconte son rapport au cinéma et le rôle qu’il a pu jouer dans ses prises de conscience progressives des questions de race et de classe.
76. Debra Granik
Rencontre. Elle était apparue comme la manifestation d’un cinéma US doté d’une conscience de classe avec l’impeccable Winter’s Bone. Sept ans ont passé depuis ce coup de semonce et Debra Granik revient avec Leave No Trace. Et si cette femme de conviction était tout simplement la dernière cinéaste insoumise ?
80. Bulgarie: il était une fois dans l’Est
Reportage. Avant la chute de l’URSS en 1989, les studios Nu Boyana, à Sofia, servaient d’écrin à l’industrie du cinéma soviétique. Mais depuis leur rachat par une société californienne, les fresques patriotiques ont laissé la place aux blockbusters américains. Ceux qui ont vécu l’avant et l’après Expendables 3 racontent.
84. Anatahan
Légende. Grand film maudit, déroutant … Les qualificatifs pour évoquer Anatahan ne manquent pas. Il suffit d’imaginer les ingrédients épicés de l’aventure : un von Sternberg en fin de carrière et en roue libre. Un producteur japonais. Un fait divers publié dans Life. Une île. Une femme. Un tas de soldats japonais qui vont s’entretuer pour elle.
Vers une signature de l’accord le 6 septembre ?
Françoise Nyssen a plaidé auprès de toutes les parties pour signer ce texte qui présente de réelles avancées en comparaison au texte actuel. Elle a aussi rappelé la nécessité d’envoyer un signal positif aussi bien au plan européen qu’à l’égard du parlement sur la capacité du secteur à s’organiser et le fait qu’il était préférable d’éviter qu’un tel sujet soit traité au parlement français, lors de la transposition de la directive SMA dans le projet de loi sur l’audiovisuel en 2019.
Plusieurs organisations et diffuseurs ont donné leur accord
pour une signature ce 6 septembre, d’autres doivent revenir vers leurs instances, et deux se sont prononcées contre.
Se sont prononcés en faveur d’une signature : TF1, M6, France
Télévisions, Arte, OCS (avec un renouvellement de son accord actuel dans les mêmes conditions) pour les diffuseurs, le Spi pour les producteurs, la SACD (pour qui si le texte n’est pas parfait, il est bien mieux que celui en cours actuellement) et la SCAM côté auteurs. D’autres organisations professionnelles doivent revenir vers
leurs instances, certaines étant assez favorables, dont DIRE, le SDI, ou l’ARP. Si Canal+ signait, le diffuseur le ferait avec un renouvellement de son accord actuel dans les mêmes conditions que celui en cours.
Les deux organisations de la vidéo ont exprimé un avis défavorable : le SEVN et le Sevad.
RESUME DES EVOLUTIONS PAR RAPPORT A L’ACCORD DE 2009
Rappelons que ce texte prévoit les évolutions suivantes :
– Un avancement général des fenêtres,
– Un dégel des droits VOD pour une exploitation suivie en ligne, un prolongement des accords de Canal+ et d’OCS avec le cinéma français dans les conditions actuels jusqu’à la mi-2021,
– Une meilleure insertion des acteurs de SVOD, qui accepteraient une sortie en salle des films évidemment, en fonction du caractère vertueux de leur engagement notamment, avec trois niveaux de fenêtres.
Il introduit en outre une vraie dérogation pour l’exploitation des films en vidéo, avec une fenêtre salle qui reste à 4 mois, et une dérogation à 3 mois pour les films ayant réalisé 100 000 entrées en cumul en 4e semaine (soit 68% des films).
Il permet la prolongation des accords conclus par Canal+ avec le cinéma français dans les conditions actuelles jusqu’à septembre 2021, évitant pour le 7e Art, selon les tenants de l’accord, de rouvrir une négociation incertaine avec le diffuseur. Cet
accord arriverait sinon à échéance fin 2019.
Il permet aussi de proroger l’accord avec OCS, sachant que l’actuel arriverait, lui, à échéance fin 2018.
Pour les chaînes gratuites, il insère des durées d’exclusivités précises (ce qui n’était pas le cas dans l’accord actuellement en vigueur). Il introduit aussi une fenêtre en clair avancée à 19 mois pour les films coproduits par des chaînes en clair mais non préachetés par Canal+ ou OCS.
Il introduit une souplesse pour les documentaires et les fictions de 1,5M€ maximum.
Les premiers, souvent liés à l’actualité, pourront être diffusés dés 12 mois sur une chaîne gratuite s’ils n’ont pas fait l’objet d’achat d’une chaîne payante. Idem pour les films de fiction à petit budget qui, sans achat ou préachat de chaînes payantes, pourront être diffusés en clair dès 17 mois.
Enfin, contrairement au précédent accord, il pourra être amené à être modifié plus facilement, le texte prévoyant une clause dite de « revoyure » dans 1 an et demi et l’arrêté d’extension sera limité à trois ans.
RAPPEL DES DELAIS
Salle et vidéo
Après la sortie en salle d’un film, l’accord prévoit un délai vidéo (physique et dématérialisée à l’acte) à 4 mois, avec une possibilité de dérogation à 3 mois pour les films qui ont réalisé au plus 100 000 entrées à l’issue de la 4e semaine. Ce seuil
correspond à 68% des films.
Pour les exploitations en vidéo à la demande à l’acte, l’accord prévoit le dégel des fenêtres de diffusion TV.
Télévisions payantes
Pour la 1ère fenêtre de diffusion payante à la télévision, le délai de diffusion est avancé à 8 mois après la sortie salle (contre 10 mois aujourd’hui pour Canal+ et OCS) et à 6 mois pour les films ayant fait l’objet d’une dérogation vidéo.
Pour la 2e fenêtre payante, le délai de diffusion est avancé à 17 mois et 15 mois pour les films avec dérogation.
La durée d’exclusivité de la 1ère fenêtre est expressément limitée à 9 mois. Celle de la 2e fenêtre payante est limitée à 5 mois.
Service de vidéo à la demande par abonnement
Trois régimes sont prévus pour les plateformes, qui ne peuvent aujourd’hui diffuser un long métrage qu’à partir de 36 mois après leur sortie en salle.
1/Pour les plateformes respectant la législation française, ayant conclu une convention avec le CSA et qui négocieraient un accord avec les organisations du cinéma prévoyant notamment un minimum garanti par abonné, une clause de diversité pour ses investissements, et un engagement en préachat de films, le délai
de diffusion d’un film débuterait à 17 mois, ou à 15 mois pour les films ayant obtenu une dérogation vidéo.
2/ Pour les plateformes de vidéo à la demande par abonnement qui s’engageraient au sens de l’actuel décret SMA – sans préachat, ni MG par abonné, ni clause de diversité notamment –, le délai serait ramené à 30 mois ou 28 mois pour les films avec dérogation.
3/ Enfin, pour les plateformes qui ne s’engageraient pas, le délai de diffusion des films demeurerait à 36 mois après la sortie salle, et 34 mois pour les films ayant obtenu une dérogation vidéo.
Télévisions en clair
Pour les chaînes en clair coproductrices (qui investissent 3,2% de leur CA dans le cinéma français et européen), le délai de diffusion est fixé à 22 mois (comme aujourd’hui mais avec le jeu des 2e fenêtres ce délai était souvent dans les faits à 28 mois), et de 20 mois pour les films ayant eu une dérogation. Mais il est ramené à 19 mois en l’absence de 2e fenêtre payante.
Pour les autres chaînes en clair, le délai est fixé à 30 mois et 28 mois pour les films avec dérogation.
Le cas des documentaires et films de fiction de 1,5M€ maximum
Les longs métrages documentaires et de fiction dont le coût n’a pas excédé 1,5M€ bénéficieraient d’un régime dérogatoire.
Les documentaires de 1,5M€ maximum qui n’ont fait l’objet d’aucun préachat ou achat jusqu’à la fin de la fenêtre d’exclusivité de la salle, pourraient être diffusés dès 12 mois.
Les films de fiction de 1,5M€ maximum, et d’expression originale française, qui n’ont fait l’objet d’aucun préachat ou achat jusqu’à la fin de la fenêtre d’exclusivité de la salle, pourraient être diffusés dès 17 mois après leur sortie.
Vidéo à la demande gratuite
Le délai est avancé 45 mois, ou 43 mois pour les films avec dérogation, contre 48 mois actuellement.