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CAHIERS DU CINEMA

Edito et sommaire sur le site de la revue
LA 7EME OBSESSION
Septembre-Octobre

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SOFILM
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Lors de la table ronde « Éducation au cinéma » qui s’est tenue au cours du récent congrès de la FNCF le C.N.C a présenté une étude intitulée « Les dispositifs scolaires Ma Classe au cinéma : satisfaction et impact ».
Cette étude indique que c’est 1 858 000 élèves qui en ont bénéficié sur l’année scolaire 2024-2025 (in p.4).
Elle souligne aussi que « dans les zones rurales et les petites agglomération le dispositif est généralement la seule offre de cette envergure dédiée à l’éducation artistique et culturelle » (in p.16)
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L’édito sur le site de la revue
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CAHIERS DU CINEMA

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Sommaire et présentation du numéro sur le site de la revue
LA 7EME OBSESSION

« CREDO QUIA ABSURDUM »
« J’Y CROIS PARCE QUE C’EST ABSURDE ! »
TERTULLIEN
Nous avons tous besoin de pèlerinages qui rythment nos vies, qu’ils soient religieux, philosophiques ou intimes. Une manière de donner sens à la banalité du quotidien et de vérifier que nous sommes toujours bien enracinés, que nous n’allons pas être bousculés par le moindre souffle de vent. Une manière de vérifier que nous sommes plus du côté du roseau que du chêne !
Je vous fais confidence, que depuis de très nombreuses années, mon « chemin de Compostelle » passe par le festival de cinéma de La Rochelle. Un lieu magique où les cinéphiles se retrouvent pour leur messe annuelle !
I-UN CERTAIN CLAUDE CHABROL
Ce 53e festival, comme à son habitude présentait des merveilles du « 7e Art ». Mon attention fut particulièrement attirée par une rétrospective de l’oeuvre cinématographique de Claude Chabrol ( 1930-2010 ). Le personnage et les films ne peuvent que jouer un rôle d’aimant : le grotesque, la fantaisie, la dérision, la vivacité, la manipulation, structurent son cinéma et en font sa richesse et sa profondeur. Existe aussi un jeu très subtil sur la frontière quasiment invisible qui sépare le crime et la folie, la norme et la rébellion, le cadre et la marginalité. Un lieu qui peut se situer entre Honoré de Balzac, Flaubert et Simenon et qui illustre la solitude de l’homme. Avec ses 57 films et 23 téléfilms et près de 50 millions de spectateurs, Chabrol est un immense metteur en scène. Figure de la « Nouvelle vague »,il va manier l’humour tendre et la férocité. Sa fille adoptive, Cécile, décrit ainsi le non-conformiste ( 1 ) : « Une vie de Bouddha gourmand, d’anarchiste sournois, de jouisseur impertinent et débonnaire » ! A ajouter une féroce critique de la bourgeoisie ( dont il était un pur produit ! ) face à sa fausse morale et sa violence dissimulée. Il est intéressant de constater que la plupart de ses succès sortiront durant la période « pompidolienne »…
II- AH MADEMOISELLE HELENE JE VOUS METS DE CÔTE UN BEAU GIGOT. VOUS M’EN DIREZ DES NOUVELLES !
Et puis la surprise…
Parmi les films célèbres de Chabrol ( Le beau Serge, Les cousins, Les bonnes femmes, Les godelureaux, Les biches, la femme infidèle, Que la bête meure, La rupture, Juste avant la nuit, Les noces rouges, Landru ) revoir Le boucher, film sorti en 1970, nous ouvre des perspectives philosophiques insoupçonnées qui donnent un éclairage étonnant sur la pensée chabrolienne qui loin d’être légère
et gratuitement provocatrice, nous ouvre à des questions insondables. Dès lors, le monde de Chabrol prend la dimension d’une histoire de l’homme sans la grâce ni la rédemption. Un monde proche de Bouddha, Cioran et Schopenhauer et de leur conception de la permanence de la douleur. Une sorte de contre-poison à l’enthousiasme de Spinoza pour la recherche du bonheur…
A un mariage, dans une petite commune de Dordogne, Paul Thomas dénommé « Paupol » par les habitants ( prodigieux Jean Yanne ! ), boucher du village, fait la connaissance de mademoiselle Hélène, la sympathique directrice de l’école communale ( Vedette fétiche de Claude Chabrol, Stéphane Audran recevra le prix de meilleure actrice Saint-Sébastien, pour ce rôle en 1970). Une sympathie naît spontanément entre ces deux êtres sur la touche : elle se relève difficilement d’une rupture et lui trimballe un lourd passé d’ancien militaire en Indochine et en Algérie, une période où l’on entassait les cadavres dans les camions, comme de la viande dont il s’occupe maintenant et qu’il offre comme cadeau à mademoiselle Hélène, à la manière dont on offrirait des fleurs à l’élue de son coeur ! Un rapprochement amoureux s’opère mais l’un et l’autre savent qu’ils y croient parce que c’est absurde par nature : une parenthèse seulement, qui prend racine dans la peur de vivre de l’un et de l’autre, qui va se trouver accélérer par la découverte d’une jeune fille assassinée sauvagement à coup de couteau dans le bourg voisin. Crime suivi d’un second lors d’une sortie scolaire qu’organise mademoiselle Hélène avec ses élèves pour leur faire découvrir une grotte avec des peintures pariétales sur les chasseurs et le gibier potentiel, et où l’on trouve un autre corps ensanglanté de jeune femme à deux pas de la grotte préhistorique visitée.
Et c’est là que le génie de Chabrol se manifeste :
Qu’elle est alors la question de Chabrol ? Elle se tient dans la caverne : pourquoi la violence initiale dont l’homme est porteur de toute éternité est honorée quand il répond aux injonctions de l’État et devient ainsi un « héros » ou qu’il exerce un métier axé sur une forme de violence et pourquoi est-il un assassin quand il répond à ses pulsions ? L’image des peintures pariétales nous revient alors en mémoire : qui est le gibier et qui est le chasseur dans nos « grottes intérieures » ? Mais surtout, sommes nous sortis de la caverne où nos instincts nous enchaînent ? Dans le mythe de la caverne, notre incontournable Platon nous répond que non : accéder à la lumière n’est pas une fin en soi. Il convient de redescendre dans la caverne, car elle est notre habitat
et nos visites à l’extérieur ne sont qu’occasionnelles et limitées et retournons aux chaînes de notre nature. Platon tente de négocier une solution acceptable : cela serait, théoriquement, pour aider les autres ; ceux qui n’ont pas encore vu la lumière. Mais à quoi bon puisqu’elle n’est que momentanée. Dans le film,Chabrol nous montre que la tendresse des « desesperados » que sont les deux héros, ne les sauvera pas de l’obscurité qui reprend ses droits…
III-PAS LE CHOIX : OU LA MORALE OU L’ETHIQUE.
Ce film dénonce l’ennemi de Chabrol par excellence : La morale. Celle qui prétend répondre à la nature de l’homme en proposant ses solutions et en condamnant ceux qui ne les partagent pas, générant ainsi d’autres violences. La voie juste est sans doute la proposition humaniste de l’éthique, celle qui sait que la nature humaine peut produire des merveilles mais qui repose aussi sur un fond qui repose sur une bestialité latente qui n’attend qu’une occasion pour se manifester. Pour Chabrol, la non-violence n’est qu’un décors, une mise en scène provisoire. La morale, de quelque nature qu’elle fut est l’imposition d’une « vérité », l’éthique c’est « faire avec ». Albert Camus, dans un texte fondamental que nous citerons dans son entièreté, de juin-juillet 1948 ( « Deux réponses à Emmanuel d’Astier de la Vigerie »), va aborder cette question de la violence inhérente à l’homme ( 2 ) : « Ce n’est pas me réfuter en effet que de réfuter la non-violence. Je n’ai jamais plaidé pour elle. Et c’est une attitude qu’on me prête pour la commodité d’une polémique. Je ne pense pas qu’il faille répondre aux coups par la bénédiction. Je crois que la violence est inévitable, les années d’occupation me l’ont appris. Pour tout dire, il y a eu, en ce temps là, de terribles violences qui ne m’ont posé aucun problème. Je ne dis donc point qu’il faut supprimer toute violence, ce qui serait souhaitable, mais utopique, en effet. Je dis seulement qu’il faut refuser toute légitimation de la violence, que cette légitimation lui vienne d’une raison d’État absolue, ou d’une philosophie totalitaire. La violence est à la fois inévitable et injustifiable. Je crois qu’il faut lui garder son caractère exceptionnel et la resserrer dans les limites qu’on peut. Je ne prêche donc ni la non-violence, j’en sais malheureusement l’impossibilité, ni, comme disent les farceurs, la sainteté : je me connais trop pour connaître en la vertu toute pure. Mais dans un monde où l’on s’emploie à justifier la terreur avec des arguments opposés, je pense qu’il faut apporter une limitation à la violence, la cantonner dans certains secteurs quand elle est inévitable, amortir ses effets terrifiants en l’empêchant d’aller jusqu’au bout de sa fureur. J’ai horreur de la violence confortable. J’ai horreur de ceux dont les paroles vont plus loin que les actes. C’est en cela que je me sépare de quelques-uns de nos grands esprits dont je m’arrêterai de mépriser les appels au meurtre quand ils tiendront eux-mêmes les fusils de l’exécution ».
Décidément, tout cela devient bien compliqué. Je fatigue, je vais aller voir un film au ciné !
NOTES
( 1 ) : Ouvrage collectif : 53e Festival de cinéma de La Rochelle- 2025. (Page 67).
( 2 ) Maeso Marylin:L’Abécédaire d’Albert Camus. Paris. Ed. De l’Observatoire. 2020. ( Pages 203 et 204 )
BIBLIOGRAPHIE
| Édito |
| Nous sommes très heureux de vous retrouver en cette rentrée 2025, nous attendions la tenue du congrès annuel des exploitants. Beaucoup d’articles par la presse professionnelle, et au-delà, ont été consacrés aux alertes données par la profession à cette occasion. Nous tenterons ici de synthétiser modestement quelques éléments marquants. Il est bien évident que la stagnation, voire la régression de la fréquentation depuis 2020, ne peut qu’inquiéter tout ce qui l’est convenu d’appeler le monde du cinéma. Le congrès de la FNCF a été l’occasion de déclarations significatives. Poursuivant l’inventaire qui s’est établi autour de différents constats, il y a avant tout le rôle de la salle de cinéma, car beaucoup de professionnels s’accordent à dire qu’il ne suffit plus de montrer les films sans les accompagner d’autres manifestations, notamment en utilisant la formule des ciné-clubs : présentation – projection – débat, d’où le succès des avant-premières. Mais plus largement se pose l’interrogation d’une ouverture de la salle à d’autres activités, comme par exemple la diffusion de concerts, des DJ set, des retransmissions sportives, voire même des soirées gastronomiques ! Dans une déclaration au Dauphiné Libéré, Sophie Dulac va dans le même sens, en précisant qu’il est difficile d’attirer le public sans diversifier l’offre. Elle cite l’exemple de la saison Kaléidoscope qui propose « des événements pluridisciplinaires » et « 250 rendez-vous qui permettent de faire découvrir nos salles à de nouveaux publics ».Le congrès a été l’occasion d’un rappel de la situation positive qui s’est achevée en 2019, dernière année avant le déclin amplifié par la crise du Covid et la fermeture périodique des salles. Ensuite un rappel des difficultés financières ayant conduit certains exploitants à faire appel à leurs fonds personnels, ou à réaliser des emprunts bancaires. Des fermetures menacent (et comment ne pas penser à celles déjà effectives du Bretagne et du Miramar, au cœur de la capitale). Deux autres temps forts du congrès ont été bien sûr la déclaration de Gaëtan Bruel, Président du CNC, et celle de Richard Patry, Président de la FNCF. Le Président du CNC a annoncé la mise en place d’une cellule d’urgence qui a commencé ses travaux, et demande une mobilisation des institutions du secteur, des banques et des communes (via l’Association des Maires de France notamment). D’autres mesures annoncées, dont l’avance sur le soutien automatique prolongée jusqu’à trois ans, une modification dans la réforme de l’Art et Essai avec la fin du système de notation. Pour faire face à la crise et apporter une réponse immédiate aux situations les plus urgentes, le CNC prépare un calendrier et un plan de défense. Quant à Richard Patry, il appelle les Pouvoirs Publics à se mobiliser. Après avoir évoqué quelques résultats positifs, il a rappelé que la baisse de fréquentation touche toutes les catégories de salles et constate que la semaine du 03 septembre a été la plus mauvaise depuis 30 années, dans un contexte où plane la menace que les exploitants ne puissent pas faire face à leurs échéances, et que la crise de l’exploitation ne se transforme en crise structurelle, ce qui toucherait alors toute la filière. Après avoir rappelé que les destins des exploitants et des distributeurs « sont indéfectiblement liés », il s’est fait l’écho de demandes concrètes au CNC : notamment que les exploitants puissent bénéficier des aides dans les plus brefs délais, soient mieux formés pour accéder à ces dernières, et que le comité de pilotage Art et Essai soit réuni autant de fois qu’il sera nécessaire. Il a salué la publication du rapport Geffray (voir plus bas plus de détail sur ce rapport). Le Président de la FNCF rappelle que les changements doivent être assimilés dans les pratiques du secteur (IA, prévention des VHMSS, transitions écologiques), à l’image de ce que vit la société dans son ensemble. Il est a noté que les deux intervenants ont souligné d’inquiétantes attaques vis-à-vis du CNC, menées par des adversaires parlementaires. |
| Rapport Geffray « Offrir à chaque élève une éducation au cinéma et à l’image de qualité » |
| C’est à la demande de deux ministres Elisabeth Borne (Education) et Rachida Dati (Culture) qu’Edouard Geffray, ancien Directeur Général de l’enseignement scolaire a réalisé une mission sur l’éducation à l’image et à la modernisation de « Ma Classe au Cinéma ». Démarré en mars dernier, ce rapport a été rendu public ce 08 septembre. « Ma Classe au Cinéma » profite chaque année à 2 millions d’élèves grâce à plusieurs dispositifs : Maternelle au Cinéma, Ecole et Cinéma, Collège au Cinéma et Lycéens et Apprentis au Cinéma. Ce programme jugé très satisfaisant connaît aujourd’hui des problèmes de financement, d’où cette étude. Elle avait pour but de redonner un nouveau souffle à la fois qualitatif et quantitatif. Pour ce faire, Edouard Geffray propose 19 mesures, regroupées en 7 axes. Le rapport est salué par les acteurs de la filière, mais ces derniers précisent néanmoins au fil des communiqués l’importance d’une politique volontariste des deux ministères en la matière, tant les enjeux sont importants, tant du point de vue éducatif avant toute chose, que du point de vue de la structuration d’un système efficace, donc d’une bonne collaboration des acteurs. Vous pourrez retrouver le rapport complet et la lettre de mission sur le site du Ministère de la Culture. Nous reprenons simplement ici les 7 axes 1°) adosser l’éducation au cinéma et à l’image aux programmes d’enseignement, notamment au collège, pour étendre autant que possible la fréquentation des œuvres cinématographiques ; 2°) Repenser la formation dans le cadre de Ma classe au cinéma et au-delà, et créer un diplôme interuniversitaire d’éducation au cinéma. Il est à noter q’une des mesures précise : …/…créer un diplôme interuniversitaire d’éducation au cinéma, à destination non seulement des professeurs mais de l’ensemble des partenaires intéressés…/… ; 3°) Sécuriser le financement de Ma classe au cinéma, sur l’ensemble de la chaîne ; 4°) Renforcer l’ancrage de Ma classe au cinéma et la fidélisation de ceux qui y participent ; 5°) Améliorer la gouvernance de Ma classe au cinéma en renforçant l’association des collectivités et en laissant plus de marges de manœuvre aux professeurs pour notamment « assurer effectivement l’association des collectivités territoriales au pilotage local de Ma classe au cinéma » ; 6°) Offrir la possibilité aux élèves qui le souhaitent d’avoir un parcours renforcé en cinéma ; 7°) vers un lieu national de collection, éducation et coopération associant professionnels du secteur, recherche et pouvoirs publics. Le rapport a fait l’objet d’une présentation et d’une table ronde au congrès de la Fédération des exploitants, toujours consultable ici |
| ÉTUDES C.N.C |
| Deux études annuelles importantes sont désormais disponibles sur le site du CNC : La Géographie du Cinéma 2024 « Pour la première fois, Bordeaux et Lille font l’objet d’une analyse spécifique et la première commune de chaque région en termes de fréquentation fait l’objet d’une fiche spécifique dans le fascicule par région. » Les pratiques cinématographiques des Français en 2025 – 10ème édition « A retenir : Le cinéma, une pratique collective, notamment pour le jeunes : 32,5 % des Français y vont en couple, 29,3 % en famille ;La salle de cinéma, lieu privilégié de découverte et de promotion des nouveaux films ;L’influence croissante des réseaux sociaux dans les pratiques cinématographiques ;Un public de plus en plus réactif aux nouvelles sorties ;La réservation de place, une pratique qui continue de se développer ;La proximité, premier critère dans le choix d’une salle de cinéma ;Des films français très appréciés du public ;Un attachement marqué aux films en version française ;Des animations dans les cinémas plus prisées qu’avant crise ;Le Printemps du Cinéma et la Fête du cinéma : deux opérations tarifaires en faveur dela diversité culturelle ». |
| La transition écologique et le secteur culturel partagez vos bonnes pratiques ! |
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| La COFAC, dont Territoires et Cinéma est membre, lance une enquête sur les pratiques des associations à propose de la transition écologique. répondre à l’enquête |
| La newsletter de rentrée est l’occasion pour nous de publier un article de notre ami Michel Baron, spectateur assidu comme beaucoup d’entre nous du FEMA, le festival du film de La Rochelle. Cet article est consacré cette fois-ci au film «Le Boucher» de Claude Chabrol. Sur notre site la rubrique « L’ombre d’un doute » est destinée à recevoir des analyse de films. Cette rubrique est ouverte à tous : n’hésitez pas à nous transmettre vos écrits. |

| Claude Chabrol un métaphysicien qui s’ignore ? (de l’homme côte boucherie !) « CREDO QUIA ABSURDUM » « J’Y CROIS PARCE QUE C’EST ABSURDE ! » (Tertulien) Nous avons tous besoin de pèlerinages qui rythment nos vies, qu’ils soient religieux, philosophiques ou intimes. Une manière de donner sens à la banalité du quotidien et de vérifier que nous sommes toujours bien enracinés, que nous n’allons pas être bousculés par le moindre souffle de vent. Une manière de vérifier que nous sommes plus du côté du roseau que du chêne ! Je vous fais confidence, que depuis de très nombreuses années, mon « chemin de Compostelle » passe par le festival de cinéma de La Rochelle. Un lieu magique où les cinéphiles se retrouvent pour leur messe annuelle ! accéder à la rubrique pour lire la suite de l’analyse |
| Architecture |
| L’architecture, un point devenu central dans la (re)conquête des publics. Nous l’évoquions d’ailleurs dans notre toute première newsletter. Il nous a paru intéressant de vous indiquer cette interview de Jean-Marc Lalo sur le site « Chroniques d’architecture ». Son atelier d’architecture Lalo « s’est spécialisé sur les lieux publics, en particulier les cinémas et les hôtels ». Les évocations des différentes réhabilitations, en France et dans le monde, montrent bien les évolutions, les attentes et l’attachement particulier à la salle de cinéma dans le paysage quotidien des gens. |
| La plateforme « Amorce »une très importante ressource pour la mémoire des territoires |
| « La plateforme AMORCE, un projet porté par le réseau Diazinteregio, permet d’interroger en un lieu unique l’ensemble des collections de mémoire filmique des membres du réseau Diazinteregio, réseau de la mémoire filmique des territoires. Depuis 2010, l’association Diazinteregio fédère les centres d’archives et cinémathèques francophones autour de la mémoire filmique des territoires et de son outil de gestion des collections, DIAZ) » Pas moins de 19 cinémathèques, dont par exemple : APCAG-CINUCA Association pour la promotion du cinéma des Antilles et Guyane, Archipop Entrepôt & Manufacture – Archives cinématographiques et audiovisuelles des Hauts-de-France, CICLIC Centre-Val de Loire l’agence régionale pour le livre et l’image, La Cinémathèque de Bretagne, La Cinémathèque de Tanger, La Fondation Autrefois Genève, etc… |
| Carnet rose : … le nouveau site d’inter film ! |
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| Le site de notre partenaire Interfilm, qui est l’une des principales fédérations de ciné-clubs,a fait peau neuve ! Une nouvelle présentation générale, également de celle du catalogue à disposition des ciné-clubs « Ruban de Rêve ». |
| 8e Festival de Paris 14, Territoire de Cinéma |

| « QUAND LA MUSIQUE FAIT SON CINEMA »« Paris 14 Territoire de Cinéma (dont plusieurs personnes de notre équipe sont membres) est heureux de vous présenter la 8ème édition de son Festival annuel en partenariat avec la Mairie du 14ème – 17 séances de cinéma gratuites pour la plupart, 10 lieux du 14ème tout public. La musique, 4ème art majeur, langage universel à travers ses multiples instruments, de la voix à l’orchestre, en solo ou en groupe, donne rendez-vous au 7ème art, du vendredi 26 septembre au samedi 11 octobre 2025. De « Charlot musicien » en 1916 (et même bien avant) à aujourd’hui, la musique représentée à l’écran fait découvrir les talents de ses artistes, entre galère et réussite, création et inspiration, reflets de générations et de cultures. Avec l’aimable participation de Laurent Delmas et Thierry Laurentin » Tous les détails ici |
| et aussi… |
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| Isabella Rosselini Sur son compte Instagram :« À l’hôtel @rhinocerosroma à Rome un charmant (mais un peu étrange) hommage à David Lynch #davidlynch . J’ai fait plusieurs films avec le talent même David. Je l’ai aimé profondément. installation par @raffaele_curi_addicted » |
| Séminaire permanent de l’AFRHCNous avons reçu le programme 2025-2026 du séminaire permanent de l’AFRHC, que nous partageons avec vous : « Nouvelles recherches sur l’histoire du cinéma » – neuvième saison (2025-2026) |
| Décès de Jean-Pierre BouyxouEn toute vérité, nous devons dire que dans l’équipe des publications nous ne connaissions pas l’historien de cinéma à qui P. Rouyer (@philippe_rouyer) et et François Angelier (@frangeliers )ont rendu hommages via leur compte Twitter – X respectifs. Il s’agissait pour eux de saluer la mémoire de Jean-Pierre Bouyxou On lit sur le net que « Depuis 2013, il est membre à vie du jury du Festival international du film grolandais de Toulouse. », qui vient juste de se tenir d’ailleurs. Qualifié « d’historien du cinéma bis », prenons le temps de suivre l’entretien qui a été mené à la Cinémathèque de Toulouse. |
| L’Eldorado Carlos Saura Sur Arte, l’émission « Invitation au voyage » consacrée au Costa Rica, consacre sa première partie au tournage du film « Eldorado » de Carlos Saura (à 01m15 du début de l’émission), un reportage à voir. |
Ciné-TricotA découvrir à la 25ème minute du JT de France 2 du 11 septembre dernier, deux initiatives très originales, en Alsace et à Paris ! |