Archives pour la catégorie Les brèves

Prolongation de l’exposition Jean Gabin

Forte du réel succès de l’exposition, la Ville de Boulogne a décidé de la prolonger tout l’été, et ce jusqu’au dimanche 2 octobre. Voici le communiqué et la présentation de l’exposition. https://www.boulognebillancourt.com/information-transversale/agenda/jean-gabin-lexposition-3077

De très nombreux article et reportage sur l’exposition également sur https://www.boulognebillancourt.com/information-transversale/actualites/jean-gabin-lexposition-la-presse-en-parle-3147

dont celui de France Info et du JT de 13h de France 2 que vous pouvez retrouver directement ici : https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/culture-une-exposition-rend-hommage-a-jean-gabin-patriarche-du-cinema-francais_5003402.html

Qui est Rima Abdul-Malak, la Ministre de la Culture ?

Avant sa nomination comme Ministre de la Culture elle était, depuis 2019, conseillère culture du Président de la République. Au quotidien elle était donc en lien permanent avec Matignon et le ministère de la culture, pour déployer les mesures d’aide au secteur face à la pandémie, et pour faciliter la mise en œuvre de la politique culturelle impulsée par le Président de la République : pass culture, sauvegarde du patrimoine, plan 100% éducation artistique, lecture grande cause nationale, soutien à la création, développement des industries culturelles, réforme de l’audiovisuel, régulation des plateformes, plan de filière presse, politique de restitutions etc.

Souhaitons que le soutien à la création soit aussi un soutien aux films, que le pass culture donne encore plus envie à ses bénéficiaires de fréquenter les salles de cinémas, que la régulation des plateformes soit réelle… etc.

Biographie
(
source : Ministère de la Culture)

Née en 1979, Rima Abdul Malak passe les dix premières années de sa vie à Beyrouth, avant que sa famille, fuyant la guerre civile, décide de s’installer en France, à Lyon.

Diplômée de l’Institut d’Etudes politiques de Lyon puis de la Sorbonne en coopération internationale, elle commence par travailler pour le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement.

En 2001, elle devient directrice des programmes de Clowns sans frontières, ONG fédérant plus de 400 artistes de tous horizons. Elle organise des spectacles et des formations dans les camps de réfugiés, les bidonvilles, les hôpitaux, les orphelinats ou les centres sociaux, du Soudan au Bangladesh en passant par la Moldavie, l’Afghanistan ou les Philippines.

Elle devient ensuite responsable du pôle musiques actuelles à Culturesfrance (aujourd’hui Institut Français).

En 2008, elle rejoint le cabinet de l’adjoint à la culture auprès du maire de Paris, en tant que conseillère pour le spectacle vivant puis directrice de cabinet. En 2012, elle devient la conseillère culture du Maire de Paris.

Elle part ensuite aux Etats-Unis comme attachée culturelle à l’Ambassade de France à New York. Elle y développe des tournées, résidences et expositions d’artistes français, crée un festival dédié aux enfants, ainsi qu’un nouveau programme pour la promotion du design français.

En 2019, elle est nommée conseillère culture du Président de la République et Ministre de la culture le 20 mai 2022.

Le journal officiel du 11/09/2022 publie la nomination des membres de son cabinet :

Les élus à la culture mettent la pression sur la Ministre de la culture

Par le biais d’une lettre ouverte La Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) demande un rendez-vous à Rima Abdul-Malak, la nouvelle ministre de la Culture.
Les élus à la culture ont dressé la liste des sujets à aborder sans délai.
Urgence qu’elle justifie par des « sujets proprement politiques qui méritent une attention particulière ».

A savoir :
– les relations Etat – collectivités ;
– les marges de manœuvre budgétaires des collectivités pour la culture

Colloque international sur le cinéma en France de 1908 à 1919, dans les murs du CNC

source CNC
Du 16 au 18 mars se tiendront trois journées de colloque autour de cette période décisive de l’histoire du cinéma, qui a conduit à son institutionnalisation et à certaines de ses expérimentations les plus influentes.

Après l’exposition « Ils y viennent tous…au cinéma ! » aux Archives départementales de la Gironde, qui vient de s’achever et se concentrait sur l’essor du cinéma comme spectacle populaire entre 1908 et 1919, le CNC organise avec les mêmes partenaires, le groupe de recherche ANR ciné 08-19 et l’Université Sorbonne Nouvelle, trois journées de conférences, discussions et projections, autour de cette période clé dans le développement du septième Art.

Les interventions seront regroupées sous de grandes thématiques décryptant les différentes facettes du paysage cinématographique de l’époque. La première journée permettra ainsi d’aborder « les mutations formelles et professionnelles » du médium et du secteur, ainsi que « les effets de réel et le développement du récit documentaire ». La deuxième journée portera, elle, essentiellement sur « l’invention de la salle de cinéma » et « la réception et circulation internationale » des films. Enfin la troisième journée sera l’occasion de s’interroger sur « les renouveaux de l’imaginaire cinématographique », à travers l’étude de représentations filmiques des tribunaux, de la Terreur, ou encore, de « l’obscénité », ainsi que sur « la vedette et son public », notamment la situation du vedettariat cinématographique français, à la sortie de la Grande Guerre. L’influence de la Première Guerre mondiale, pendant les conflits et à sa sortie, sur la production cinématographique, occupera d’ailleurs une place importante dans les discussions rythmant ces trois journées.

En complément de ces présentations et conversations, plusieurs projections seront également organisées. Ainsi, les deux premières journées de colloque se concluront par la projection de films pionniers dans leur utilisation de la couleur et du son.

Retrouvez le programme détaillé

Inscriptions obligatoires

DÉFIGURATIONS DE FILMS PAR INSERTIONS PUBLICITAIRES : la réponse !

Le 10 novembre 2021 nous vous informions de la question écrite posée par Jean-Pierre Sueur -Sénateur du Loiret- à Madame Roseline Bachelot -Ministre de la culture- concernant notre préoccupation quant au respect dû aux films « défigurés par des insertions publicitaires.


Vous trouverez ci-dessous la réponse à cette question qui vient de paraître au J.O du Sénat.

Question écrite n° 25221 de M. Jean-Pierre Sueur (Loiret – SER) publiée dans le JO Sénat du 04/11/2021 – page 6181

M. Jean-Pierre Sueur appelle l’attention de Mme la ministre de la culture sur la préoccupation exprimée par l’association « Territoires et cinéma » quant au respect dû aux films « défigurés par des insertions publicitaires ». Cette association craint qu’en raison du fait que « les canaux de diffusion de films se multiplient » et que « des entreprises extra-cinématographiques acquièrent des catalogues de films », le film « devienne un simple produit d’appel pour les produits de consommation courante ». Il lui demande quelles dispositions elle compte prendre pour éviter une telle défiguration des films par des insertions publicitaires et veiller à ce que l’article L. 214-5 du code du cinéma et de l’image animée soit strictement appliqué.

Réponse du Ministère de la culture publiée dans le JO Sénat du 10/03/2022 – page 1308

Le ministère de la culture souhaite souligner que la protection des œuvres cinématographiques et audiovisuelles face à d’éventuels rachats internationaux agressifs est l’une de ses principales préoccupations. C’est tout l’objet de l’article 30 de la loi n° 2021-1382 du 25 octobre 2021 relative à la régulation et à la protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique, qui prévoit désormais un mécanisme de notification préalable au ministre de la culture en cas de cession d’œuvres françaises à toute personne ne se trouvant pas dans le champ de l’obligation de recherche d’exploitation suivie prévue par l’article L. 132-27 du code de la propriété intellectuelle pour les seuls producteurs. La protection des actifs culturels stratégiques que sont les entreprises de production et leur catalogue d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles, les studios de tournage, les producteurs de jeux vidéos et les diffuseurs historiques constituent également l’une des priorités de la présidence française de l’Union européenne en matière culturelle afin de promouvoir, au niveau européen, des outils adéquats et ambitieux pour empêcher que les entreprises culturelles françaises puissent passer sans garde-fous aux mains de fonds d’investissements d’États tiers à l’Union européenne. L’article L. 214-5 du code du cinéma et de l’image animée proscrit la représentation d’œuvres cinématographiques dans le but de favoriser directement ou indirectement la commercialisation de produits ou la fourniture de services. Cet article essentiel concerne les séances de spectacles cinématographiques gratuites, qui fait partie du régime des séances non commerciales, dont l’application est supervisée par le centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Celui-ci en fait déjà une application stricte tant pour protéger les auteurs et les spectateurs que le secteur de l’exploitation cinématographique, auquel l’engagement du ministère et du CNC durant toute la crise de Covid-19 ont témoigné d’un soutien sans faille. Il n’est donc pas possible d’organiser une projection gratuite pour promouvoir des produits de consommation courante. Concernant les interruptions publicitaires à la télévision, le code de la propriété intellectuelle garantit à tout auteur le droit au respect de l’intégrité de son œuvre. Les interruptions publicitaires d’une œuvre audiovisuelle ne sont possibles que si l’auteur y a consenti. En outre, la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication (loi Léotard) encadre la diffusion de messages publicitaires lors de la diffusion d’une œuvre cinématographique ou audiovisuelle par un éditeur de services de télévision. Ainsi, l’article 73 limite à deux le nombre d’interruptions à caractère publicitaire lors de la diffusion par un éditeur de service de télévision d’une œuvre cinématographique ou audiovisuelle.



Défigurations de films par des insertions publicitaires : J-P Sueur interpelle Mme Bachelot  

À la suite des alertes lancées par l’association « Territoires et cinéma », Jean-Pierre Sueur a interpellé, par une question écrite, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, sur le développement de la défiguration de films par des insertions publicitaires en raison de la multiplication des canaux de diffusion et de l’acquisition de catalogues de films par des entreprises extra-cinématographiques.

Développement des défigurations de films par des insertions publicitaires
Question n° 25221 adressée à Mme la ministre de la culture
À publier le : 04/11/2021
Texte de la question : M. Jean-Pierre Sueur appelle l’attention de Mme la ministre de la culture sur la préoccupation exprimée par l’association « Territoires et cinéma » quant au respect dû aux films « défigurés par des insertions publicitaires ». Cette association craint qu’en raison du fait que « les canaux de diffusion de films se multiplient » et que « des entreprises extra-cinématographiques acquièrent des catalogues de films », le film « devienne un simple produit d’appel pour les produits de consommation courante ». Il lui demande quelles dispositions elle compte prendre pour éviter une telle défiguration des films par des insertions publicitaires et veiller à ce que l’article L. 214-5 du code du cinéma et de l’image animée soit strictement appliqué.

Pour mémoire voici ce que nous écrivions dans notre récente publication « En Bref » :