Tous les articles par Daniel Richard

Découvrez les résultats du 10e Baromètre

Depuis 2021 le Baromètre Flash de la COFAC -dont Territoires et Cinéma est membre- mesure la pression sur les dirigeants des associations culturelles afin de mieux comprendre et anticiper leurs besoins. La dernière édition du Baromètre s’est tenue en ligne du 2 septembre au 15 octobre 2025 auprès des responsables d’associations culturelles.


Alors que les associations culturelles font face à des difficultés croissantes, la réduction des budgets publics fragilise encore un secteur déjà sous tension. Les problèmes de gouvernance se confirment : plus de la moitié des structures employeuses peinent à renouveler leurs instances, notamment les postes de Président et de Trésorier. Contrairement aux idées reçues, les associations ont déjà largement fait évoluer leur modèle économique. Elles sont peu nombreuses parmi les non-employeuses à solliciter des subventions publiques au vu de la complexité des dossiers et des moyens insuffisants consacrés à la Culture. Beaucoup privilégient la recherche d’un équilibre autonome, souvent au prix d’un engagement bénévole renforcé et d’une grande inventivité dans la mobilisation des ressources. Face à la baisse de leurs financements, un tiers a toutefois dû augmenter ses tarifs ou cotisations, au risque d’exclure les publics les plus précaires. Dans ce contexte, nécessité faisant loi, les associations s’adaptent et sont créatives. Elles réinventent leurs actions et multiplient les coopérations : les partenariats avec les institutions culturelles, les établissements scolaires et les autres associations font un véritable bond, traduisant à la fois les grandes difficultés économiques de tout le secteur, une confiance de leurs partenaires et une reconnaissance renforcée de leur rôle dans la cohésion sociale. La vitalité du tissu associatif demeure visible sur le terrain, et de nombreuses collectivités locales, conscientes de son impact, choisissent de maintenir, voire de renforcer, leur soutien malgré leurs propres contraintes. Mais cette dynamique ne doit pas masquer la fragilité structurelle du secteur : la formation des bénévoles demeure également un enjeu majeur, en particulier dans les associations non-employeuses, où l’accès à des dispositifs de formation ou d’accompagnement reste encore trop limité ou méconnu. Le maintien de l’emploi culturel et du bénévolat dépend toujours d’un appui des pouvoirs publics clair et durable. Renforcer ce soutien, c’est investir dans la résilience du tissu associatif, dans la diversité culturelle partout sur le territoire et dans notre capacité collective à nous construire en société. 

Les résultats de cette enquête

Nos amis de la F.N.C.C nous informent de la récente Publication de l’enquête de l’AMF sur l’engagement des communes et des intercommunalités pour la culture. 
A l’occasion de son Congrès des maires et présidents d’intercommunalité, l’AMF a publié les résultats de son enquête « L’engagement des communes et leur intercommunalité pour la culture en 2025 » réalisée entre le 5 et le 22 juin 2025 auprès de l’ensemble de ses adhérents. Parmi les principaux enseignements, 67% des communes considèrent être les premiers financeurs locaux de la culture ou encore près d’une collectivité sur deux signale sa difficulté « à toucher tous les habitants, en particulier ceux qui sont considérés comme éloignés de la culture ». 

Guides des bonnes pratiques – ADRC

Dans la continuité de son guide Cinémas verts et durables, l’ADRC publie aujourd’hui une série de fiches pratiques dédiées aux enjeux écologiques dans les cinémas. À destination de tous les exploitants et porteurs de projets : élus, collectivités, entreprises ou associations, ces fiches offrent des informations et exemples concrets pour accompagner la création ou la gestion éco-responsable des salles de cinéma.
Ces fiches pratiques sont une ressource précieuse pour approfondir ses recherches au sein du guide Cinémas verts et durables, ce dernier offrant une étude plus exhaustive des thématiques abordées : mobilités, énergies, gestion des déchets ou encore mise en place d’un circuit court.

Comment mettre en place un système de covoiturage ? Quels matériaux privilégier dans la construction ? Quelle différence entre géothermie et énergie solaire ? Comment chauffer ou climatiser un cinéma de manière écologique ?
Autant de questions auxquelles ces fiches apportent des réponses claires et opérationnelles à travers des définitions, schémas et exemples.

Journée Art et Essai du Cinéma Européen 2025

Cette édition sera l’occasion d’envoyer un message politique fort : Les cinémas d’art et d’essai sont des lieux démocratiques centraux où le dialogue et la communauté se développent et contribuent à façonner des sociétés saines. Nous défendons la diversité, l’échange et la collaboration au-delà des frontières et des cultures.


Après une neuvième édition couronnée de succès, la Journée Art et Essai du Cinéma européen reviendra dans les cinémas du monde entier le 23 novembre 2025, organisée par la CICAE en collaboration avec Eurimages et le réseau Europa Cinemas. C’est l’occasion de célébrer la diversité du cinéma européen en assistant à l’un des événements ou à l’une des projections qui auront lieu dans plus de 700 cinémas dans plus de 40 pays.

100 ans du cinéma Le Palace de Surgères en 2026

C’est avec plaisir que Territoires et Cinéma relaie ce message de recherche de partenariats, collaborations, moyens financiers… pour célébrer les 100 ans de ce cinéma.

Le cinéma Le Palace de Surgères fêtera son 100ème anniversaire en 2026, ou plus être plus précis il fêtera les 100 ans de son nom Le Palace (1926 – 2026).
Le cinéma de Surgères existe comme salle de cinéma depuis 1907 ; sans oublier que la salle fut construite avec les halles en 1848. Elle fut une salle de spectacle avant de devenir une salle de cinéma en 1907. Et depuis 2003 elle se partage entre le cinéma et le spectacle.
Sommes-nous la plus ancienne salle de cinéma en activité sur le département de la Charente Maritime ?, sur la Nouvelle Aquitaine ? en sachant que cette salle n’a jamais changé de lieu depuis 1848 (Je vous laisse répondre à la question).
Si aujourd’hui je vous sollicite par le biais de ce message, c’est que ce centenaire mérite toute votre attention, c’est que ce centenaire se fêtera tout au long de l’année 2026, avec une multitude d’évènements.
Nous sommes à la recherche d’idées, de partenariats, de collaborations, de moyens financiers, de la visibilité tout au long de l’année 2026 ;
Nous sommes même à la recherche de comédiens ou réalisateurs pour un parrainage sur un temps fort, ou sur l’année 2026.

Si le cœur vous dit d’être un partenaire, collaborateur, ami du Palace, surtout n’hésitez pas à nous le dire avant la fin de l’année civile 2025.

Toute l’équipe du Palace se mobilise pour fêter les 100 ans du Ciné Palace (nom en 1926), en 2026, et vous remercie pour votre soutien.

Bien à vous,

Jérôme Wagnon – Direction
Rue des Trois Frères Nadeau
17700 SURGÈRES
05 46 07 14 30
www.lepalace-surgeres.fr

« En Bref » Septembre – Octobre 2025

Télécharger « En Bref » (pdf)
EDITO
Hier, Aujourd’hui, Demain
Ce numéro paraît alors que le cinéma n’a pas retrouvé une fréquentation normale. Pour les plus anciens d’entre nous, cela évoque la période où nous avons été constitués. Il faut rappeler que Territoires et Cinéma a été créé sous le titre Villes et Cinémas, à une époque où les Pouvoirs Publics et les Collectivités Territoriales jouaient à un rôle très important dans le soutien des salles existantes, soutien qui avait été permis par l’adoption d’une loi.
Dans le même temps, les villes ont assuré une présence des salles sur le territoire en construisant et en exploitant des salles, tout cela dans un contexte général où le développement de la télévision modifiait le comportement du public.

Le contexte actuel est différent, mais il y a toutefois quelques analogies. Depuis 2019 la fréquentation connaît une baisse significative. Devant cette situation, les réactions des exploitants sont de deux natures. Tout d’abord développer les conditions de l’accueil du public avec l’amélioration du confort, des spectateurs et le perfectionnement des conditions de la projection, et ensuite la diversification des activités dans lesquelles le film n’est plus le seul élément capable d’attirer le public, d’autant que le public a changé quelque peu, comme en témoigne le rapport du CNC sur les pratiques cinématographiques des Français en 2025, que nous vous avons communiqué dans la newsletter de septembre 2025, et que nous présentons davantage dans ce numéro.

C’est dans ce contexte que nous devons nous interroger sur le rôle que jouera désormais Territoires et Cinéma, non pas pour une action totalement nouvelle puisque nous avons déjà commencé d’agir avec nos partenaires avec le projet « Cinéma et égalité des territoires » déjà largement présenté dans ce bulletin.
Nul doute que les élections municipales permettront de populariser notre action.
En péril, les aSsOciationS manifestent
Territoires et Cinéma est aussi une association, et a approuvé et soutenu la manifestation du 11 octobre dernier. La Gazette des Communes a d’ailleurs publié un article intitulé « SUBVENTIONS : ALERTE ROUGE POUR LES ASSOCIATIONS » qui précise que « leur mobilisation du 11 octobre a mis en lumière un modèle au bord de la rupture. » Les conséquences risquent d’être dramatiques pour les plus vulnérables. Nous approuvons la déclaration dont vous trouverez ci-dessous la conclusion :« Entre restrictions budgétaires, complexité administrative, remise en cause de leur capacité d’interpellation, augmentation des besoins et fragilisation des bénévoles comme des salariés, une majorité de nos associations est à bout de souffle. (…) Cette fragilisation n’est pas seulement un problème pour le secteur associatif : elle concerne toute la société. Sans associations, c’est une part essentielle de notre démocratie et de notre capacité collective à inventer l’avenir qui disparaît. Maltraiter, ignorer voire discréditer les associations, c’est porter atteinte à la vie quotidienne des 67 millions de Françaises et de Français, et au soutien à des millions de personnes vulnérables en France et dans le monde.  Ce sont les associations qui, au quotidien, accompagnent et agissent auprès des personnes âgées, handicapées et des plus jeunes, facilitent l’accès au sport et à la culture pour toutes et tous, nourrissent ou logent les personnes en situation de grande précarité, font vivre la solidarité entre les peuples, accompagnent vers l’emploi, animent les centres de loisirs et les colonies de vacances …».
LE MOUVEMENT ASSOCIATIF a mis en ligne un site dédié  sur lequel vous trouverez un retour sur la manifestation
Les pratiques cinématographiques des Français
« Pour la 10e année consécutive, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) réalise une étude sur les pratiques cinématographiques des Français. Elle permet de répondre à de multiples questions : Comment les spectateurs choisissent ils d’aller voir un film ? Quels sont les moyens de promotion qui les influencent le plus ? Comment les spectateurs se rendent ils au cinéma ? Combien de temps mettent ils pour y aller ? Y vont-ils seuls ou à plusieurs ? D’où viennent-ils ? Réservent ils leurs places de cinéma à l’avance ? Est-ce qu’ils apprécient les services proposés par leurs salles de cinéma ? Quelles sont leurs autres pratiques culturelles ? ». Vous avez reçu les liens via notre newsletter de septembre afin d’accéder au contenu de l’étude, mais on peut presque dire que « traditionnellement » nous reproduisons le schéma des chiffres clés. Nous ne dérogerons pas à la règle pour 2025 !
Études et rencontres
La situation de la fréquentation génère une série d’études et de rencontres. Nous vous en présentons trois ci-après. Tout d’abord le rapport confié à M. Edouard Geffray :« Offrir une éducation au cinéma et à l’image de qualité », que nous avons déjà évoqué dans notre newsletter de septembre 2025 (les textes intégraux sont disponibles via sur notre site). L’auteur étant devenu Ministre de l’Education Nationale, ce texte prend donc une valeur particulière. Cette fois-ci nous vous présentons les 19 mesures du rapport :1 – adosser l’éducation au cinéma et à l’image aux programmes d’enseignement, notamment au collège, pour étendre autant que possible la fréquentation des œuvres cinématographiques ;
2 – préserver autant que possible les formations du dispositif Ma classe au cinéma des nouvelles règles de formation hors temps scolaire, tout en limitant au maximum son impact sur les enseignements ;
3 – créer un diplôme interuniversitaire d’éducation au cinéma, à destination non seulement des professeurs mais de l’ensemble des partenaires intéressés ;
4 – diversifier les modalités pratiques de formation pour Ma classe au cinéma et renforcer les liens des coordinations territoriales en la matière ;
5 – encourager et accompagner la mutualisation des formations et le partage des ressources au niveau territorial ;
6 –  en lien avec l’adossement aux programmes, donner de premières clés d’éducation à l’image en formation initiale ;
7 – sécuriser financièrement les coordinations territoriales ;
8 –  sécuriser le financement de la billetterie en priorisant une partie de la part collective du pass culture sur les offres culturelles à tarif négocié ou adapté à l’échelon national ou territorial ;
9 –  la question sensible des transports : soutenir le développement des circuits itinérants ;
10 –  valoriser la marque « Ma classe au cinéma » en créant un « label » affiché à l’entrée de chaque école ou établissement participant et faisant état des partenaires (collectivités locales, salle de cinéma concernée, etc.) ;
11 – créer un statut de « professeur ami du cinéma » pour les professeurs impliqués dans le dispositif ;
12 – fidéliser les élèves : et si Ma classe au cinéma vivait au-delà de la classe ? ;
13 – encourager les dispositifs scolaires complémentaires de Ma classe au cinéma ;

14 – assurer effectivement l’association des collectivités territoriales au pilotage local de Ma classe au cinéma ;
15 – donner, là où c’est possible, plus de marges de choix aux professeurs engagés dans le dispositif ;

16 – autoriser et favoriser la création de conservatoires municipaux et départementaux de cinéma ;
17 – en vis-à-vis, consolider et augmenter le nombre de classes à horaires aménagées cinéma ;
18 –  renforcer la formation des futurs scénaristes et professionnels du cinéma ;
19 –  vers un lieu national de collection, éducation et coopération associant professionnels du secteur, recherche et pouvoirs publics.
Une autre publication soulève une contestation, et que nous évoquons ici sans publier d’extraits. Il s’agit d’une étude livrée par le cabinet Hexacom à la demande du Syndicat des Cinémas de Proximité. Cette étude est une « Analyse comparative de l’évolution de la fréquentation des cinémas de proximité et des établissements de la grande exploitation dans les grandes agglomérations françaises sur la période récente ». Elle a été contestée par le Syndicat Uniciné, ce dernier remettant en cause la méthodologie, il : « appelle à une méthodologie reconnue par tous, (…)
Dans ce contexte, Uniciné réitère sa confiance dans le CNC et le comité de concertation Exploitants-Distributeurs afin de travailler de manière sereine et constructive sur ces sujets complexes. ». Hexacom a depuis communiqué qu’il s’agissait « d’un choix de cadrage assumé », et a répondu point par point. Vous trouverez le détail de cette actualité via les articles du Film Français et de Box Office Pro. Affaire à suivre, mais le contexte des salles de cinéma étant relativement fragilisé dans la période, nous avons souhaité évoquer avec vous cette situation, la capacité d’analyse étant en elle-même un enjeu de stabilité.
Un troisième élément dont nous souhaitons vous informer et auquel vous pourrez participer : le colloque organisé par l’AFCAE à l’occasion de son 70ème anniversaire. : La cinéphilie d’hier à demain, du 3 au 5 décembre 2025, avec le soutien du CNC, et accompagné par le Ministère de la Culture, l’ENS, le Collège de France et La Fémis
Pré-programme : Mercredi 3 décembre au CNC – Auditorium : La cinéphilie dans les politiques publiques de la culture ;Matinée : La cinéphilie, politique publique ;Après-midi : La salle de cinéma, socle de la cinéphilie ; Où en est la cinéphilie des cinémathèques ?
Jeudi 4 décembre à l’ENS Ulm – Salle Dussane : De l’histoire de l’AFCAE à la transmission de la cinéphilie ;Matinée : Dans les archives de l’AFCAE ; Aux origines de l’Art et Essai en France ;Après-midi : La transmission de la cinéphilie, de la classe aux salles ; Les nouveaux défis des ciné-clubs
Vendredi 5 décembre au Collège de France – Amphithéâtre Maurice Halbwachs : Évolutions de la cinéphilie ;Matinée  L’évolution de la cinéphilie au regard des transformations sociétales
Après-midi : Critique et cinéphilie à l’heure de la révolution numérique ; Qu’est-ce que la cinéphilie de demain ?
L’AFCAE informe que : « Les horaires et les intervenant·es vous seront communiqués prochainement »
Inscription depuis le site de l’AFCAE
Des nouvelles du cinéma
Nantes : festival des 3 continents 2025 – du 21 au 29 novembre

« Du 21 au 29 novembre 2025, le Festival des 3 Continents vous propose une sélection de films contemporains et rend hommage à deux grandes figures du cinéma mondial : le Taïwanais Ang Lee (Brokeback Mountain et L’Odyssée de Pi) et l’Égyptien Youssef Chahine à l’occasion du centenaire de sa naissance. Le programme ajoute aussi une nouvelle page à son exploration du cinéma sri-lankais et, pour conjurer nos maux, aux puissances de l’amour sous toutes ses formes, fil rouge de cette édition que nous voulons obstinément ouverte et partagée. »
Nous vous invitons à découvrir le très beau programme 2025 !
Bureau de la CST – Commission supérieure technique de l’image et du son

Président : André LABBOUZ ; Vice-Présidente : Claudine NOUGARET, Productrice, réalisatrice et ingénieure son ; Vice-Président : Jean-Baptiste HENNION, Directeur général JB Ciné ; Secrétaire : Ken LEGARGEANT,  Exploitant de salles de cinéma et producteur ; Trésorier : Jean-Marie DURA, Senior Consultant, M&A & Cinema Specialist .
Les Consultant.e.s :  Audrey BIRRIEN, Cheffe de projet, spécialisée dans la numérisation et la restauration de films et vidéos ;  Chloé CAMBOURNAC, Cheffe décoratrice ; Hélène DE ROUX, Formatrice fondatrice de Ciné-Système, réalisatrice et Sales & Marketing Support pour Zeiss Group ; Gérard KRAWCZYK, Réalisateur et Scénariste ; Ludovic NAAR, Directeur de Production et Post-Production ; Françoise NOYON, Directrice de la photographie ; Bertrand SEITZ, Chef décorateur ; Président d’honneur : Angelo COSIMANO.
Nous félicitons particulièrement Ken Legargeant, exploitant qui est notre Secrétaire Général de Territoires et Cinéma !
Des accords dans la profession

– Accord TF1-Netflix : par cet accord les abonnés de Netflix en France accéderont en direct aux chaînes du groupe :il s’agit des chaînes TF1, LCI, TMC, TFX et de TF1 Séries Films – ainsi qu’aux exclusivités de la plateforme TF1 Qu’en sera-t-il si le projet de holding de l’audiovisuel public abouti ?- La plupart des commentateurs s’interrogent sur le contrôle futur de Canal + sur UGC prévu à partir de 2028.
– Auteurs, scénaristes, producteurs viennent de signer ce 15 octobre un accord interprofessionnel sur leurs pratiques contractuelles. C’est l’aboutissement d’une négociation engagée en 2019. Il est destiné à permettre d’encadrer la rémunération et la reconnaissance du travail des signataires. Il a été conçu également pour prévenir des abus constatés par le passé. Mais ce texte ne fait pas l’unanimité auprès des professionnels concernés…à suivre.
Assemblée Nationale PLF 2026, le credit d’impot cinema maintenu 
Déposé par un député Ensemble pour la République, M. Jean-René Cazeneuve, cet amendement prévoyait une réduction de ce crédit d’impôt. La profession a alerté sur le risque de l’adoption de cet amendement, lourd de conséquence en matière d’attractivité et qui conduirait même à la délocalisation des tournages, le tout avec un impact direct sur les retombées locales et sur les métiers de la filière. La profession a souligné l’effet contradictoire de la mesure avec le plan d’investissement France 2030 (studios, numérique, formation), dont on peut trouver le détail de l’appel à projet et des lauréats sur le site du CNC. Le député a retiré son amendement. Le groupe Rassemblement National qui l’a repris n’a pas obtenu gain de cause. Cette disposition fiscale restera donc toujours en vigueur.
Pas de chronologie des medias pour les trains
Pour répondre à une série de demande de Canal + concernant la diffusion de film dans les TGV, le Tribunal Judiciaire de Paris a validé début octobre la diffusion des films dans les TGV comme un complément du service de transports hors du champ d’application de la chronologie des médias.
Plan cinéma de Marseille

Lancé en 2021 par le Président de la République, le projet « Cinéma de Marseille en grand » vient de démarrer. Ce départ a été marqué par la visite des 1500 m2 encore bruts de la première antenne régionale de la Cinémathèque Française. Le projet global « Cinéma de Marseille en grand » comporte également l’installation d’une école nationale du cinéma prévue pour 2030. La Cinémathèque Française bénéficiera de la proximité avec un projet de « village entreprenant » qui doit accueillir 3000 étudiants en 2027. Ce projet, qualifié parfois de pharaonique, a reçu le soutien des Collectivités Territoriales, et le Président de la Cinémathèque Française a souligné que « 100 % des collectivités qui étaient avec nous en 2021 sont toujours à nos côtés ».
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