L’île aux chiens… un os sans moelle !
Le dernier film d’animation de Wes Anderson mettant en scène des chiens dans un univers rétro-futuriste, avait de quoi intriguer. Et effectivement, l’animation est très inventive et le propos original.
Dans un Japon quasi totalitaire, les chiens, porteurs de maladie, sont violemment mis à l’écart sur une île poubelle au large du continent.
On suit alors le parcours de quelques uns d’entre eux et celui d’un enfant venu rechercher son toutou contaminé.
Le problème, c’est qu’une fois passées ces scènes d’exposition, le film a bien du mal à décoller, faute de définir de véritables enjeux. On est loin du remarquable The Grand Budapest Hotel qui marqua une étape importante dans la carrière du réalisateur.
Malgré le dynamisme de son montage et une musique d’accompagnement qui s’emploie à donner le rythme, je dois avouer avoir lutter pour rester attentionné, tellement les effets de mise en scène me sont apparus répétitifs et les dialogues entre chiens assommants. Qu’il s’agisse des animaux ou des humains, les personnages très froids et distants ne suscitent aucune sympathie et le scénario tortueux ne semble aller nulle part. Tout cela finit par paraître vain, malgré des trouvailles ici et là.
Bref, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce film, tout créatif visuellement qu’il soit, manque à mes yeux, véritablement de chien ! Michel Senna
Dans un Japon quasi totalitaire, les chiens, porteurs de maladie, sont violemment mis à l’écart sur une île poubelle au large du continent.
On suit alors le parcours de quelques uns d’entre eux et celui d’un enfant venu rechercher son toutou contaminé.
Le problème, c’est qu’une fois passées ces scènes d’exposition, le film a bien du mal à décoller, faute de définir de véritables enjeux. On est loin du remarquable The Grand Budapest Hotel qui marqua une étape importante dans la carrière du réalisateur.
Malgré le dynamisme de son montage et une musique d’accompagnement qui s’emploie à donner le rythme, je dois avouer avoir lutter pour rester attentionné, tellement les effets de mise en scène me sont apparus répétitifs et les dialogues entre chiens assommants. Qu’il s’agisse des animaux ou des humains, les personnages très froids et distants ne suscitent aucune sympathie et le scénario tortueux ne semble aller nulle part. Tout cela finit par paraître vain, malgré des trouvailles ici et là.
Bref, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce film, tout créatif visuellement qu’il soit, manque à mes yeux, véritablement de chien ! Michel Senna
