Publication de l’étude à l’occasion du festival Premiers Plans d’Angers
Cette étude porte à la fois sur la production et le financement de ces films et leur diffusion sur les différents modes d’exploitation (salles de cinéma, TV, VàDA…).
L’étude complète sur le site du CNC
A retenir
Un fort renouveau de la création cinématographique : environ un tiers de premiers films parmi les FIF chaque année
Une proportion de femmes plus importante sur les premiers films et une dynamique de féminisation au long cours
Une première expérience qui semble de plus en plus requise avec un niveau record de cinéastes en 2023 qui sont passés par le court métrage
Des budgets logiquement plus faibles pour les premiers films, mais un devis moyen pour ceux produits en 2023 à un niveau particulièrement élevé
Une part des premiers FIF à plus de 4 M€ à son plus haut niveau de la décennie (24,0 %) et un devis médian au plus haut (2,80 M€)
Des films d’animation plus nombreux parmi les premiers films, et sur-représentés parmi les plus gros budgets de ces 20 dernières années
Des aides publiques plus importantes sur les premiers films, qui compensent leur moindre accès aux financements des diffuseurs et des distributeurs
Des aides publiques qui couvrent une part plus importante des coûts de production et davantage de films bénéficiaires de l’ASR
Près de la moitié des FIF sans apports TV sont des 1ers films et plus de 40 % de ceux sans mandat distributeurs
net davantage de films bénéficiaires de l’ASR
A noter la forte présence des premiers films parmi les œuvres cinématographiques financées par les SMAD
Une reprise plus difficile pour les premiers films dans les salles de cinéma en 2023
6,5 millions d’entrées en 2023, -44,5 % par rapport au niveau d’avant crise (vs. -6,2 % pour l’ensemble des FIF)
La moitié des premiers FIF ne dépasse pas les 25 000 entrées en 2023, un seuil qui était à 35 000 entrées avant crise
Des premiers FIF moins bien distribués en 2023 : ils n’ont pas bénéficié de l’élargissement général des plans de sortie post-crise, et sont moins bien représentés dans l’offre de séances consacrées aux FIF
TV et VàDA : des relais d’exposition importants pour les premiers FIF
Des premiers films qui maintiennent leur niveau d’audience d’avant crise (près de 700 000 spectateurs en moyenne)
Une belle visibilité en VàDA avec près de 500 premiers films francais disponibles en 2023 soit 6 % de leur offre cinéma